F-M-A

[Edgar]

Edgar avait perdu le fil, juste l'espace d'un instant. Ca n'était pas facile de distinguer cette petite bibiothèque car elle était situé entre deux immeuble rénové et immense. Elle se tenait juste devant eux, légèrement éclairé de l'intérieur. Jackson observa la façade quasiement en ruine et effritée avec la vitrine ayant été aménagée pour découragé les lecteurs lambdas, en proposant des livres qui promettaient d'être ennuyeux et soporifique au possible.

Il jeta un regard en coin au nettoyeur. Il fallait qu'ils discutent de leur contrat concernant la durée. C'est vrai que ce sujet n'avait pas été abordé et cette fois, l'alchimiste ne voulait pas d'entourloupe. Ensuite, il poussa la porte dont le grincement épouvantable évoquait un chien que l'on maltraitait.

"Bonsoir !" lança Edgar dans le vide.

Deux lampe à pétrole dispensaient leur lumière à travers la pièce où chaque mur étaient entièrement tapissés de livres. Un escalier en colimaçon au bout de la salle permettait d'accéder en haut et à l'étage inférieur.

"Bonsoir" répondit la voix d'un homme âgé venant de l'étage du haut.

Le libraire descendit tranquillement l'escalier, aidé par une canne au paumeau en cuivre. Il avait une tête bien ronde au sommet dégarni et avec des yeux en amandes. Une large moustache couvrait sa bouche et les extrémités redressée lui donnait l'impression qu'il souriait constamment.

"En quoi puis-je vous aider ?" dit-il lorsqu'il avait enfin rejoint ses visiteurs.
"J'ai besoin d'un livre d'ordre pratique et tout le reste concerne des bases alchimique." lui répondit Edgar.

Le bibliothéquaire jeta un petit oeil curieux sur Jack et les pria de le suivre. Il empruntèrent l'escalier pour accéder à l'étage du bas. Un autre sanctuaire dédié aux livres les attendaient en bas. Un large panneau rouge indiquait " Conseil pratique ". Jackson se glissa dans les rayonnages, zigzaguait et bifurquait, la tête penchée de coté. Il sembla trouvé son bonheur : Un livre de couleur jaune qu'il cacha à la vue du nettoyeur.

Le livre en question s'intitulait " Les nettoyeurs, guide et conseil ". Ce livre permettrait peut-être d'en savoir d'avantage sur son étrange employé. Une fois ceci fait, il descendirent encore un étage pour accéder au rayon " Alchimie et technologie ". Là, il s'agissait d'oeurvre unique et originale, écrite à la main et provrenant de divers personnalité...

[Katsushiro Hidari]

HRP: Pourquoi tout le monde me regarde de traviole? O_O et puis moi ca se trouve je suis dans ton livre : je suis tellement celebre!ahahaha!!! *FIN HRP*

Katsushiro vit Edgar entrer dans ce qui semblait etre une petite librairie de quartier et le suivit. Lorsqu'il entra à l'interieur, il se rappela les heures qu'il passait avec son oncle à lire des livres aussi divers que variés.Avec son métier de nettoyeur,il n'avait plus vraiment le temps de bouquiner...

[color=green]-Bonsoir...hésita Edgar...

-Bonsoir , répondit un vieil homme qui descendait l'escalier.

A premiere vue ,il paraissait assez agé et jeta un coup d'oeil dédaigneux au Chaos qui faillit s'offusquer mais se retint (par politesse naméoh!) .

-J'ai besoin d'un livre d'ordre pratique et tout le reste concernant des bases alchimique, demanda Edgar.

*Des livres d'ordre pratique?*

Il se dirigea a la suite de son client et le vit empocher un livre mais n'eut pas le temps de lire le titre.Ils tournerent au gré des rayonnages jusqu'à s'arreter devant un rayon concernant l'alchimie.

*Pfff...et si je demandais au vieux s'il avait un livre "comment entretenir avec amour son Zastava?*

[/color]
_________________
:.Telle est l'imprévoyance ou plutot la démence des Hommes, certains, par peur de la mort , sont réduits à mourir.:

[Edgar]

Edgar Jackson s'était installé à une table avec 4 bouquins sous le bras. Il avait été surpris lorsqu'il avait vu Jack déambuler à travers la bibliothèque en quête d'un ouvrage bien particulier apparemment. Il n'était peut être pas le nettoyeur rustre qu'il laissait paraître.

L'alchimiste ouvrit tous les livres qu'il avait posé et feuilleta discrètement celui concenrant les nettoyeurs. Une partie du livre évoquait le cas de protection rapprochée et notament de règle en or ou d'observation pertinente :

règle n° 1 : Le nettoyeur n'est pas votre pote. Ne vous attendez pas à des démonstration d'affection ou de geste héroïque outrepassant la limite du raisonnable. N'oubliez jamais que vous êtes lié par l'argent et rien d'autre.

règle n° 2 : N'essayez jamais de berner un nettoyeur. Ils finissent toujours par savoir que vous leur avez caché quelque chose et ça finit toujours mal pour le client.

règle n° 3 : Il existe deux type disctinct de nettoyeur. La catégorie 1, les bourrus. En général, ils utilisent toujours de l'artillerie lourde, on autant de conversation qu'un beignet à la banane, sont peu discret et ont horreur des travaux intellectuels


La catégorie 2 comprend ceux qui ont tendance à employé la ruse et la fourberie. Chaque syllable prononcé est en général une blague vaseuse ou alors soit pour parler affaire. Niveau armement, l'utilisation de couteaux se complète avec un pistolet de prédilection. Ils ont généralement tendance à en rajouter dans leur façon de procéder. A noter également qu'en raison de leur nature roublarde, il est déconseillé de leur tourner le dos.


*Tu parles d'un conseil !*

Revenant à des sujets qui l'intéressaient bien plus, Edgar se plongea dans un traité d'alchimie écrit par un ancien alchimiste d'état parlant de l'extraction et l'affixation des âmes. Il prenait des notes sur un carnet et esquissait des croquis tantôt.

Le vieux libraire avait aussi été attentif au nettoyeur. Il vint donc vers lui pour lui proposer une petite aide :

"Puis-je vous aiguiller, par hasard ?"

[Katsushiro Hidari]

Hidari farfouillait au hasard des rayons mais rien ici ne l'interessait.Il trouvait plus qu'étrange l'attitude du libraire qui voulait à tout prix aider Edgar...Il se promit de ne pas le quitter trop longtemps des yeux. Le jeune homme saisit au passage un livre et lu distraitement le titre "Les homonculus : mythes ou réalités?" et le reposa en soupirant.Quelle importance apres tout si les homonculus existaient bien! Il piocha un autre ouvrage : "L'alchimie pour les nuls".Meme s'il avait quelque base comme créer un petit mur ou une fumée idéale pour disparaitre ses connaissances n'étaient pas tres étendues.Tout ce qu'il esperait c'était que le bibliothéquaire les laisse tranquille.

-[color=green]Puis-je vous aiguiller, par hasard ?

Raté.

-Et bien...en faite l'alchimie et moi ca fait deux...je cherche un livre concernant la lignée des Katsushiro...quémanda Le Chaos en rangant le livre qu'il avait dans les mains.

-La Lignée des Katsushiro...hum..je vais vous chercher ca...répondit le vieil homme en retournant à l'étage.[/color]
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[Edgar]

Edgar pesta intérieurement. Il n'était pas assez prêt du bibliothéquaire et de Jack pour entendre correctement ce qu'ils disaient. Il avait juste entendu "ligné" et "kat"... Ca aurait été un indice intéressant. Quoiqu'il en soit, le vieil homme montait les marches pour satisfaire la demande de l'assassin.

De son coté, Jackson avait pris une foule de note et dessiner divers croquis sur ce qu'il avait vu dans les livres. Il commençait à fatiguer à force de consulter tous ces bouquins mais il devait admettre qu'ils étaient d'une aide précieuse et drolement bien conservé. Toute cette section concernait des ouvrages qui n'avaient pas trouvé d'éditeur et était resté à l'état de gros manuscrit. L'alchimiste s'étira et bailla. Ensuite, il se leva et se planta devant le nettoyeur :

" Tu es allé lui demander quoi ? "

[Delilah]

[ je considère que ça se passe avant qu’elle parte à Lior ]

Une heure qu’elle errait dans la réserve et dans le sous-sol… Après tout, elle était une grande connaissance du propriétaire, et elle avait su se montrer très persuasive pour pouvoir se promener de la sorte, elle lui avait offert une canne à pommeau de cuivre magnifique pour remplacer son ancienne qui menaçait de se briser. Et, elle cherchait juste un livre sur… les garçons. Obsédée par son changement de corps très très bien caché et avec grâce, elle avait l’impression de vivre à coté d’elle-même, ne se comprenant pas.

Et brusquement, elle entendit des pas descendant l’escalier branlant et grinçant. Elle s’était figée entre les rayons, invisible, et sournoise, comme voyeuse. Elle regarda le nommé Jeze Norton descendre suivit d’un humain, et d’un autre à croire, peu de temps après. Et son regard bleu se fixa sur le premier humain, le suivant dans ses recherches et autre. Elle avança de plusieurs rayons et se cacha derrière celui le plus près de l’inconnu, prenant garde à ce que l’autre ne la voit pas. Elle avait sentit son odeur au passage. Du sang, du sang plein son âme. Un nettoyeur. Un sourire malsain était né sur les lèvres rosées de Delilah. Le libraire vint à la rencontre du nettoyeur, lui proposa son aide. Elle n’écoutait pas, son regard toujours collé sur l’autre. Son âme à lui… de l’alchimie, de la plante. Ah ah ! N’était-elle pas le plus beau spécimen de plante qu’on ait pu voir au monde ? Il bougea, et vint à la rencontre de son compagnon, ils étaient tous les deux de l’autre coté de son rayon et un trou de la taille d’un enfant, les rayons étant très larges vu parfois la taille des manuscrits, juste à coté de l’homme qu’elle observait depuis le début.

Se glissant jusqu’à leur portée, elle grimpa, toujours cachée dans la pénombre des bouquins, son odeur spéciale masquée par la poussière, et se faufila jusque dans ce trou.

" Tu es allé lui demander quoi ? "

Et là, l’homme put voir glisser contre son épaule un pied blanc et presque auréolé de pureté, suivit d’un mollet tout aussi fin et beau, et enfin une cuisse, marquée de cicatrices, mais sensuelle et appétissante. Une autre jambe vint se frotter contre son flanc, se refermant sur son ventre comme une serre, l’entraînant avec force à se coller contre le rayon, et donc contre un bout de corps de la Création.

« Il lui a demandé s’il connaissait les plus belles fleurs de la région… »

Une voix masculine et feutrée, sensuelle. Contraste parfait avec les jambes blanches, fines et de velours. Une des mains se pointa vers Katsushiro, l’agressant presque.

« Tu sens le sang et l’argent autant que ma beauté sent le lys. »

Une seconde main vint se glisser dans la nuque d’Edgar, et il pouvait certainement sentir le souffle de la créature dans son cou, telle une araignée prête à les dévorer tout les deux.
_________________
Le masculin est mêlé de féminité, le féminin est pur.
.Jean Rostand.

[Delilah]

[ je considère que ça se passe avant qu’elle parte à Lior ]

Une heure qu’elle errait dans la réserve et dans le sous-sol… Après tout, elle était une grande connaissance du propriétaire, et elle avait su se montrer très persuasive pour pouvoir se promener de la sorte, elle lui avait offert une canne à pommeau de cuivre magnifique pour remplacer son ancienne qui menaçait de se briser. Et, elle cherchait juste un livre sur… les garçons. Obsédée par son changement de corps très très bien caché et avec grâce, elle avait l’impression de vivre à coté d’elle-même, ne se comprenant pas.

Et brusquement, elle entendit des pas descendant l’escalier branlant et grinçant. Elle s’était figée entre les rayons, invisible, et sournoise, comme voyeuse. Elle regarda le nommé Jeze Norton descendre suivit d’un humain, et d’un autre à croire, peu de temps après. Et son regard bleu se fixa sur le premier humain, le suivant dans ses recherches et autre. Elle avança de plusieurs rayons et se cacha derrière celui le plus près de l’inconnu, prenant garde à ce que l’autre ne la voit pas. Elle avait sentit son odeur au passage. Du sang, du sang plein son âme. Un nettoyeur. Un sourire malsain était né sur les lèvres rosées de Delilah. Le libraire vint à la rencontre du nettoyeur, lui proposa son aide. Elle n’écoutait pas, son regard toujours collé sur l’autre. Son âme à lui… de l’alchimie, de la plante. Ah ah ! N’était-elle pas le plus beau spécimen de plante qu’on ait pu voir au monde ? Il bougea, et vint à la rencontre de son compagnon, ils étaient tous les deux de l’autre coté de son rayon et un trou de la taille d’un enfant, les rayons étant très larges vu parfois la taille des manuscrits, juste à coté de l’homme qu’elle observait depuis le début.

Se glissant jusqu’à leur portée, elle grimpa, toujours cachée dans la pénombre des bouquins, son odeur spéciale masquée par la poussière, et se faufila jusque dans ce trou.

" Tu es allé lui demander quoi ? "

Et là, l’homme put voir glisser contre son épaule un pied blanc et presque auréolé de pureté, suivit d’un mollet tout aussi fin et beau, et enfin une cuisse, marquée de cicatrices, mais sensuelle et appétissante. Une autre jambe vint se frotter contre son flanc, se refermant sur son ventre comme une serre, l’entraînant avec force à se coller contre le rayon, et donc contre un bout de corps de la Création.

« Il lui a demandé s’il connaissait les plus belles fleurs de la région… »

Une voix masculine et feutrée, sensuelle. Contraste parfait avec les jambes blanches, fines et de velours. Une des mains se pointa vers Katsushiro, l’agressant presque.

« Tu sens le sang et l’argent autant que ma beauté sent le lys. »

Une seconde main vint se glisser dans la nuque d’Edgar, et il pouvait certainement sentir le souffle de la créature dans son cou, telle une araignée prête à les dévorer tout les deux.
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.Jean Rostand.

[Edgar]

Lorsque l'alchimiste sentit cette étreinte et son corps se plaquer contre les étagère, c'est à ce moment précis que le mot tétanisé pris tout son sens. Il avait presque cessé de respirer comme s'il craignait que ce parfum ne soit toxique. Celà aurait pù être le cas. Encore à ce stade, Edgar ne saisissait pas encore bien qui se tenait derrière lui. Ca n'était pas humain mais...

« Il lui a demandé s’il connaissait les plus belles fleurs de la région… »

Et cette voix qui semblait incongrue telle une sombre farce ! Le mot homonculus vint à l'esprit d'Edgar durant un instant mais cette idée s'évanouie aussi vite qu'elle était apparue. Employé le terme homonculus aurait été vulgaire pour désigner la créature qui se tenait derrière lui. Non, c'était autre chose. Bien plus qu'une chimère également. Il y avait en elle quelque chsoe de familier à Jackson mais sans savoir trop quoi...

* Elle a quelque chose de... floral ??*

Des bribes de son rêve lui revint en mémoire, vivace et tenace : ce couloir sombre, cette trés jeune femme s'étant approprié la mandragore de l'alchimiste, son regard glacial, son doigt accusateur et son rire moqueur.

Lorsque la main de la créature s'était élançée vers le dénommé Jack, Edgar crut un instant qu'elle allait lui passer au travers comme une motte de beurre.

« Tu sens le sang et l’argent autant que ma beauté sent le lys. »

Cette remarque avait le ton d'un verdict implaccable, réduisant presque Jack au rang de bête aux motivations primaires. L'alchimiste tenta de se dégager mais il se sentait littéralement cloué sur place et, lorsqu'il sentit la main de la créature dans la nuque, elle n'avait plus rien de végétale mais plutôt arachnéen, voir spectrale. Tout cet être n'était que paradoxe à l'état pur. Un paradox cousue de toute main : Féminin et masculin...

De la curiosité et de l'appréhension de l'achimiste naquit une fascination qu'il aurait bien aimer tuer dans l'oeuf. Trop tard. Cependant, cette étreinte, bien que non douloureuse, le mettait mal à laise à cause de la nature ambivalente de la créature.

"J'ai l'impression qu'il y'a à Central une plante bien singulière..."dit-il alors en posant sa main sur celle de la mante religieuse, dans l'intention de dégager lentement sa nuque. *Si je m'en sors indemme, il faudrait que je demande à Jack pourquoi il me suit partout, déjà.*

[Katsushiro Hidari]

Hidari regarda le vieil homme remonter les marches un instant puis se détourna. Il se demanda ce qui lui avait pris de vouloir un livre concernant sa famille...Il n'eut pas le temps d'y réflechir.

-Tu es allé lui demander quoi ?

-Il lui a demandé s’il connaissait les plus belles fleurs de la région…répondit une voix à la place du nettoyeur.

Et c'est là qu'il la vit. Il ne l'avais pas senti approché.Il resta un moment stupéfait de voir la beauté terrifiante de la..chose...car à priori cela n'avait pas grand chose d'humain...Il réalisa soudain que cette chose était aggripé à lui.Et cette odeur de fleur...c'était ca!Il aurait dut se méfier des qu'il était entré dans la bibliotheque..quelle erreur de débutant!
La chose pointa son doigt vers le nettoyeur:

-Tu sens le sang et l’argent autant que ma beauté sent le lys.

*Que...*

Le Chaos resta pétrifié.Il fallait qu'il trouve une solution mais il était pétrifié par cette créature qui le tenait prisonnier de son étreinte.La seule image qui vint en l'esprit du jeune homme c'était cette plante infecte qui étouffait les arbres...le liseron semblait-il...

-J'ai l'impression qu'il y'a à Central une plante bien singulière...essaya Edgar..

Hidari le regarda du coin de l'oeil essayer de se dégager en douceur de la créature mais reporta son attention sur la "jeune fille".
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:.Telle est l'imprévoyance ou plutot la démence des Hommes, certains, par peur de la mort , sont réduits à mourir.:

[Delilah]

Ah bah, elle avait fait son effet ça c’était sur. Elle constata rapidement et avec un sourire radieux qu’ils étaient restés pétrifiés de son entrée en scène. La main de l’homme essaya de retirer la sienne, et d’un mouvement brusque, elle le griffa de ses ongles qui s’étaient un peu allongés sans pour autant reprendre leur taille normal. Tout aussi violemment, elle le repoussa faisant tourner son corps par la même occasion. L’homme put faire face à une demoiselle d’une petite taille, vêtue d’une robe rouge sang, au corset magnifique. Robe éparse sur les coté de l’étagère, laissant découvrir ses jambes mutilées et magnifiques, et laissant deviner sa jarretière, par les petits rubans noirs qui coulaient le long d’une de ses cuisses. Ses mains ayant repris place sur le bois pour se soutenir, elle avait légèrement reculé le dos, arrondissant son ventre pour pouvoir posé son pied sur la poitrine d’Edgar, l’empêchant de l’approcher. Ses yeux d’un bleu brillant et glacial fixait l’homme dans les yeux, une lueur étrange s’enflammant en leur fond. Ses cheveux blonds encadraient parfaitement son visage de poupée de porcelaine, et un sourire malsain souleva juste un coin de cette bouche si belle qu’était la sienne. Il fallait avouer que malgré sa petite taille, son aura de séduction et sa beauté faisait que souvent on lui proposait des plans plutôt pervers, ou encore elle pouvait passer pour faible et se faire agresser. Généralement, dans les deux cas, les hommes finissaient par manger les pissenlits par la racine…

D’un mouvement vif, elle tourna le visage vers le nettoyeur, et avec un rire bref, elle leva à nouveau son bras, sa main pendant à son bout comme désarticulée. Soudain, sa main se releva, et ses ongles s’allongèrent rapidement, allant s’enrouler autour du cou d’Hidari. La main de la Création resta comme détendue et moelleuse alors que ses ongles meurtriers avaient pris d’assaut la gorge d’un homme bien sur et certainement plus fort qu’elle physiquement. Mais il ne lui avait pas semblé qu’il y ait une trace d’alchimie en lui, et elle n’en avait pas peur. Comme elle n’avait peur de rien, sauf d’elle-même et de Dante. Et au pire, s’il la blessait, de rage, elle l’attaquerait et le tuerait, comme un animal enragé l’aurait fait. Sauf que l’animal enragé avait pour apparence celle d’une femme aussi fragile qu’une fleur et aussi attirante qu’un aimant. Elle soupira doucement, son autre jambe pendant dans le vide. Des pas à l’étage, le bibliothécaire allait bientôt redescendre.

« Singulière certes, mais même la plus belle des roses rouges sous la rosée n’égale pas ma beauté, elle se fanera un jour alors que moi je suis immortelle… »

Et toujours cette douceur dans ses paroles, cette tendresse et cette beauté des mots si féminine accompagnée par la voix de jeune homme, chaude et chantante, presque cristalline. Oh moins, elle ne pouvait reprocher à Dante de ne pas l’avoir fait bel homme, bien au contraire… Le pied de Delilah remonta jusqu’au visage de l’homme en face d’elle, et caressa sa joue. Le regard d’un bleu fixe vint se coller dans les yeux du nettoyeur. Elle ne craignait pas du tout l’alchimiste, elle avait le pouvoir de faire de l’alchimie corporelle, ses mains formaient un cercle et la marque de Dante était comme un générateur d’énergie pour elle, et elle avait aussi en son pouvoir trop d’éléments naturels pour ne pas se sentir sans protection. Juste qu’il fallait que le plus jeune soit entravé de quelconque façon pour lui éviter un autre trou dans le corps, celui dans son bras suffisait largement, la cicatrice était laide.

« Et toi… que fais-tu ici… qui comptes-tu tuer ? De quel sang veux-tu te repaître cette fois-ci ? Le mien est aussi pourrit que celui d’un cadavre, peut-être veux-tu y goûter… »
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.Jean Rostand.

[Delilah]

Ah bah, elle avait fait son effet ça c’était sur. Elle constata rapidement et avec un sourire radieux qu’ils étaient restés pétrifiés de son entrée en scène. La main de l’homme essaya de retirer la sienne, et d’un mouvement brusque, elle le griffa de ses ongles qui s’étaient un peu allongés sans pour autant reprendre leur taille normal. Tout aussi violemment, elle le repoussa faisant tourner son corps par la même occasion. L’homme put faire face à une demoiselle d’une petite taille, vêtue d’une robe rouge sang, au corset magnifique. Robe éparse sur les coté de l’étagère, laissant découvrir ses jambes mutilées et magnifiques, et laissant deviner sa jarretière, par les petits rubans noirs qui coulaient le long d’une de ses cuisses. Ses mains ayant repris place sur le bois pour se soutenir, elle avait légèrement reculé le dos, arrondissant son ventre pour pouvoir posé son pied sur la poitrine d’Edgar, l’empêchant de l’approcher. Ses yeux d’un bleu brillant et glacial fixait l’homme dans les yeux, une lueur étrange s’enflammant en leur fond. Ses cheveux blonds encadraient parfaitement son visage de poupée de porcelaine, et un sourire malsain souleva juste un coin de cette bouche si belle qu’était la sienne. Il fallait avouer que malgré sa petite taille, son aura de séduction et sa beauté faisait que souvent on lui proposait des plans plutôt pervers, ou encore elle pouvait passer pour faible et se faire agresser. Généralement, dans les deux cas, les hommes finissaient par manger les pissenlits par la racine…

D’un mouvement vif, elle tourna le visage vers le nettoyeur, et avec un rire bref, elle leva à nouveau son bras, sa main pendant à son bout comme désarticulée. Soudain, sa main se releva, et ses ongles s’allongèrent rapidement, allant s’enrouler autour du cou d’Hidari. La main de la Création resta comme détendue et moelleuse alors que ses ongles meurtriers avaient pris d’assaut la gorge d’un homme bien sur et certainement plus fort qu’elle physiquement. Mais il ne lui avait pas semblé qu’il y ait une trace d’alchimie en lui, et elle n’en avait pas peur. Comme elle n’avait peur de rien, sauf d’elle-même et de Dante. Et au pire, s’il la blessait, de rage, elle l’attaquerait et le tuerait, comme un animal enragé l’aurait fait. Sauf que l’animal enragé avait pour apparence celle d’une femme aussi fragile qu’une fleur et aussi attirante qu’un aimant. Elle soupira doucement, son autre jambe pendant dans le vide. Des pas à l’étage, le bibliothécaire allait bientôt redescendre.

« Singulière certes, mais même la plus belle des roses rouges sous la rosée n’égale pas ma beauté, elle se fanera un jour alors que moi je suis immortelle… »

Et toujours cette douceur dans ses paroles, cette tendresse et cette beauté des mots si féminine accompagnée par la voix de jeune homme, chaude et chantante, presque cristalline. Oh moins, elle ne pouvait reprocher à Dante de ne pas l’avoir fait bel homme, bien au contraire… Le pied de Delilah remonta jusqu’au visage de l’homme en face d’elle, et caressa sa joue. Le regard d’un bleu fixe vint se coller dans les yeux du nettoyeur. Elle ne craignait pas du tout l’alchimiste, elle avait le pouvoir de faire de l’alchimie corporelle, ses mains formaient un cercle et la marque de Dante était comme un générateur d’énergie pour elle, et elle avait aussi en son pouvoir trop d’éléments naturels pour ne pas se sentir sans protection. Juste qu’il fallait que le plus jeune soit entravé de quelconque façon pour lui éviter un autre trou dans le corps, celui dans son bras suffisait largement, la cicatrice était laide.

« Et toi… que fais-tu ici… qui comptes-tu tuer ? De quel sang veux-tu te repaître cette fois-ci ? Le mien est aussi pourrit que celui d’un cadavre, peut-être veux-tu y goûter… »
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Le masculin est mêlé de féminité, le féminin est pur.
.Jean Rostand.

[Edgar]

« Singulière certes, mais même la plus belle des roses rouges sous la rosée n’égale pas ma beauté, elle se fanera un jour alors que moi je suis immortelle… »

Quel narcissisme ! C'était affligeant.

L'alchimiste massait doucement la main qui avait été blessée par les ongles de la furie, où la douleur s'était calmée et avait arrêté de saigner. L'effet de surprise étant passé, il pouvait concidéré l'étrange poupée de porcelaine sous un autre angle et non des moindres. Il se rendit compte que le charme était rompu. Elle dégageait trés franchement quelque chose d'extraordinaire et d'inhabituel mais Jackson ne pouvait pas ignorer cet esprit malsain.

Il aurait tellement souhaiter la rencontrer dans d'autre circonstance et non ici, dans cette bibliothèque décrépie et avec la façon dont elle prenait l'avantage sur lui et Jack. Ce dernier avait été totalement dépassé par les évènements et n'avait plus rien à voir avec ce qu'il avait été encore il y'a quelques heures avec ces voyous.

Pour la première fois depuis qu'il avait fait sa connaissance, Edgar éprouva pour Jack... de la compassion. Dieu seul savait pourtant à quel point l'alchimiste l'avait trouvé horripilant avec ses grand airs et ses farces débile ! Mais c'était à ce moment précis que le Chaos avait l'air le plus humain : dans son désarrois.

La créature n'avait laissé aucun répis au nettoyeur car elle avait du sentir que Jack aurait pu être un problème si elle ne le neutralisait pas de suite. Les yeux d'Edgar roulaient vers le haut de l'escalier car il entendait le libraire revenir aprés avoir trouvé de quoi satisfaire le tueur à gage, sans doute. Son regard se porta alors sur le pied que l'étange fillette tendait vers l'alchimiste et les mouvements qu'elle imprimait sur sa joue. Tout comme le reste du corps, il était parfait et semblait avoir été sculpté dans de l'ivoire que Jackson fut tenté d'attrapper et de goûter, tel un fruit défendu. Tenté aussi de s'emparer de tout le reste, obéissant ainsi à une pulsion primaire et morbide. Cette dernière pensée le révulsa. Le piège était trop grossier. Celà marchait sans doute pour les écervelés qui ne prenaient pas plus de concidération pour la jeune fille que ça.

« Et toi… que fais-tu ici… qui comptes-tu tuer ? De quel sang veux-tu te repaître cette fois-ci ? Le mien est aussi pourrit que celui d’un cadavre, peut-être veux-tu y goûter… »

*Mais où veut-elle en venir ?*

Il interrompit sa réfléxion lorsqu'il entendit des bruits de pas familier descendre les escaliers lentement. L'alchimiste aurait préféré que le bibliothéquaire n'assiste pas à cette scène navrante...

[Katsushiro Hidari]

Le Chaos ne savait plus où il était.La créature avait posé sa main autours de son cou et c'est à ce moment là qu'il avait perdu pied avec la réalité. Où était-il? Il était seul autours d'un grand rien,seul avec cette horrible main posé autour de son cou et il ne savait pas quoi faire.

-Deux!!!!!!Deux!!

Hidari chercha les voix qui venait de l'appeler mais il savait déja de qui il sagissait...un et trois...ce qui avaient finis enterrés vivants.Ceux qui n'avaient pas réussis le test...
La main ressera légérement son emprise et les souvenirs se firent de plus en plus pressants : la piece,l'homme en jean,la piece du fond..pour mourir.

-Et toi… que fais-tu ici… qui comptes-tu tuer ? De quel sang veux-tu te repaître cette fois-ci ? Le mien est aussi pourrit que celui d’un cadavre, peut-être veux-tu y goûter...

-Que veux-tu...la Terre...est pourrie...son trépas a déja sonné...tue-moi si tu cela t'amuse...

Katsushiro repris un peu d'assurance

*Pour Un...et pour Trois...*

D'un mouvement il saisit de sa main gauche la main de la créature plaquée sur son cou.Il ne serra pas,la plaquant juste contre sa main à lui:

-Je suis immunisé contre la plupart des poisons...mais on m'a appris à ne rien accepter des inconnus...surtout ceux qui nous surprennes dans une bibliotheque...

Le bruit de pas du bibliothéquaire se fit entendre à l'étage.
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[Edgar]

Puisque la créature était trés concentré sur Jack, Edgar avait lentement fait quelques pas en arrière et s'était heurté à un mur. Il souria discrètement. Il n'avait pas l'intention de rester passif face à ce qu'il voyait se dérouler devant lui, même si Jack avait un passé lourd et entaché. Il comprit que ce qu'avait besoin le nettoyeur, c'était une diversion histoire de se reprendre et tirer avantage de la situation.

Jackson avait décidé d'offrir à l'assassin cette fameuse diversion en question. Il serra les dent et rouvrit la blessure faite par la "demoiselle", en se griffant lui-même. Son index, imbibé de sang, traça sur le mur auquel il était adossé, une cercle assez large et de complexes motifs à l'intérieur.

Le bibiothécaire était encore en train de descendre les escaliers et annonçait en même temps :

"Monsieur ? Je crois bien que j'ai trouvé quelque chose sur la lignée des Katsushiro !" dit-il jovialement.

Il n'était pas encore visible mais il était hors de question de louper cette occasion. Cette mascarade n'avait que trop duré !

"Désolé..." fut le seul mot prononçé par Edgar.

C'était surtout pour le bibliothécaire qu'il était désolé mais aussi pour ne pas avoir pu procéder ainsi plus tôt, désolé d'avoir oublié sa petite racine qui lui aurait permis de faire de l'alchimie sans cercle et désolé d'écourté ainsi, d'une certaine façon, l'entrevue avec la créature.

Il plaqua sa main contre le cercle, provoquant un tumulte qui se transforma en fracas épouvantable lorsqu'un chêne surgissant à la vertical se dirigea à toute vitesse vers le rayon où se tenait la fillette. Edgar s'apperçut qu'elle avait du lacher sa proie car, avant qu'un nuage de poussière ne s'élève, il vit Jack rouler de coté, à l'autre extrémité. L'arbre avait transpercé de part en part le rayonnage où leur agresseuse avait surgi et fait tomber en cascade, style domino, les autres rayons juste derrière. Edgar se demandait si la "demoiselle" avait eut le temps d'esquiver ou si elle avait fini écrasée entre le chêne et une étagère...

*Mmm... en tant qu'immortelle, j'en doute...*

Le vieil homme qui avait réussi à descendre tant bien que mal le restant des escaliers, un livre volumineux sous la main, avait des yeux en forme de soucoupe lorsqu'il contempla l'étendue des dégats.

"Ooohhh ! C'est pas vrai ! C'est pas vrai !!!! Mais que... qu'est-ce qui s'est passé ?? Qu'est-ce que ça veut dire ??"

[Katsushiro Hidari]

Tout s'était passé si vite.Hidari eut juste le temps de rouler sur le coté pour échapper à l'attaque mortelle que Edgar venait de créer grace à son alchimie. Il se releva précipitamment et s'élanca vers son client.

-Ooohhh ! C'est pas vrai ! C'est pas vrai !!!! Mais que... qu'est-ce qui s'est passé ?? Qu'est-ce que ça veut dire ?? s'écria l'antiquaire.

Le Chaos saisit Marcus par l'épaule et l'entraina vers les escaliers. En passant devant le vieil homme il lui arracha le livre des mains.

-Désolé pour les dégats...et merci pour le livre! lanca-t-il sans s'arreter.

Ils gravirent les escaliers quatre à quatre et une fois arrivés en haut le nettoyeur demanda:

-T'as le choix vieux..sois tu redescends, sois on s'en va en vitesse et on retourna dans la chambre de bonne...

Un grand bruit se fit entendre en bas mais pas assez fort pour que Edgar n'entende pas le "merci" honteux mais reconnaissant d'Hidari.
_________________
:.Telle est l'imprévoyance ou plutot la démence des Hommes, certains, par peur de la mort , sont réduits à mourir.:

[Edgar]

-T'as le choix vieux..sois tu redescends, sois on s'en va en vitesse et on retourna dans la chambre de bonne...

" Tu es fou ? Je ne vais pas redescendre pour un carnet et un bout de crayon et prendre le risque de recroiser cette créature du diable à nouveau ! Tant pis pour les notes, mais je n'ai pas trop envie de vérifier si cette "plante" est rancunière ou non..." annonça Jackson.

En bas, il y avait du grabuge comme si quelque chose essayait de s'extraire des décombres ! Quelque chose qui pourrait être furieux, quelque chose qui avait l'air d'avoir atteint l'escalier dans l'intention de rejoindre les deux hommes là haut. Edgar frissonna en imaginant la fillette muée par la colère avec le visage déformé par la haine se précipitant à leur rencontre...

"Merci..." fit timidement Jack, malgré tout le boucan venant d'en bas.

"Eh bien, si je m'attendais à ça venant de toi. Bon, écoutes, laisse tomber pour les remerciements, je n'aurai vraiment pas pu la laisser te tuer sans rien faire."dit-il avant d'ajouter "On ferait mieux de pas rester là. j'ai l'impression qu'on n'est pas encore vraiment tiré d'affaire..."

Ils quittèrent la boutique sous une pluie torrentielle accompagné d'éclairs intermittents et lointain. La circulation sur la route étant amoindrit à cette heure avancée de la nuit, ils purrent se glisser à travers les rue de Central City tels des ombres furtives...
























"Merci..." Dit timidement Jack.

[Delilah]

[ je vais faire court, parce que j'ai pas envie de répondre et parce que je vous aime plus du tout ]

Evidemment, elle avait vu l'autre alchimiste faire son petit tour de passe-passe... Faire sortir un arbre d'un mur était un jeu d'enfant pour elle, elle aurait pu planter une forêt dans ces sous-sols. Elle écouta sans plus d'attention les paroles stupides du nettoyeur, et alors qu'il voulut poser sa mains sur les ongles de la jeune fille [HJ: oui parce que ce sont ses ongles et pas du tout sa main ] elle défit son entrave, bien consciente que l'autre idiot d'humain la visait particulièrement. D'un geste brusque, ses griffes se rétrécirent, et alors que l'arbre sortait du mur, quelques feuilles ne firent que frôler les plus grands pans de sa robe.

"Tss.. pitoyable. Et ça se dit alchimiste...*

Evidemment encore, le sous-sol fut détruit, et elle entendit les deux zigotos se ruer à l'étage. Ils avaient peur? Diable, elle n'avait rien fait... Trouillards, c'était la nature humaine... Elle reporta son attention sur le pauvre bibliothécaire qui regardait l'état de son sous-sol avec un certain désappointement. Enjambant le tronc grâcieusement, la demoiselle l'aida à finir de descendre les marches, et avec un sourire proposa au vieil homme de réparer les dégats causés par ces malotrus. Jeze accepta royalement, la remerciant encore, et jurant par le ciel qu'une créature aussi gentille et généreuse qu'elle était un vrai cadeau.
D'un coup d'alchimie, l'arbre redevint mur, les poutres se reformant sans problèmes, la poussière et les débris redevinrent étagères, et les milliers de feuilles arrachés retrouvèrent leur forme d'origine parmis les reliques ancestrales. En à peine dix minutes, la pièce était redevenue intacte, comme s'il ne s'était rien passé. Mais la belle poupée remarqua encore l'air attristé du bibliothécaire.

"Y a t'il un problème?"

"C'est juste que le plus jeune m'a dérobé un livre manucrit assez cher..."

"Je vous le rapporterais un jour... L'alchimiste n'est pas assez doué pour m'avoir si facilement, et l'autre n'est qu'un buveur de sang."

"Ma belle Delilah, merci encore..."

La jeune fille monta à l'étage, suivie de Jeze, et quand elle sortit, la pluie battait son plein, et elle vit les deux silhouettes s'éloigner rapidement au loin. L'antiquaire resta un instant sur le pas de sa porte, regardant la jeune demoiselle que la pluie mouillait comme une fleur sous la rosée.

"Même leur odeur les abandonne derrière eux, c'est hallucinant."

"Ma belle, Dante t'a vraiment réussit. Même dans les détails incongrus."

"N'est-ce pas... Au fond, il n'y a que vous qui sachiez tout."

"En même temps, je l'ai aidé dans ses recherches te concernant."

Regardant le vieil homme avec un sourire, il lui demanda où elle comptait partir maintenant. "A Lior" lui répondit-elle. Elle comptait se reposer, car presque immortelle qu'elle était, son changement de corps l'avait épuisée et elle désirait allé se reposer bien loin de Central et de tous ces ennuis. Son livre attendra, car son retour chez l'antiquaire signifiera la mort des deux autres. Et ça, Delilah était pressée d'y venir. Oh la vengeance est un plat qui se mange aussi froidement qu'un beau cadavre. Et elle ne les aimait pas, et ça c'était vraiment dangereux.

D'un signe de la main, elle salua Jeze, et lui empreintant un parapluie, elle prit la direction opposée à la fuite des deux humains, c'est à dire vers Lior.

[ Sauvé des eaux - Lior ]
_________________
Le masculin est mêlé de féminité, le féminin est pur.
.Jean Rostand.

[Delilah]

[ je vais faire court, parce que j'ai pas envie de répondre et parce que je vous aime plus du tout ]

Evidemment, elle avait vu l'autre alchimiste faire son petit tour de passe-passe... Faire sortir un arbre d'un mur était un jeu d'enfant pour elle, elle aurait pu planter une forêt dans ces sous-sols. Elle écouta sans plus d'attention les paroles stupides du nettoyeur, et alors qu'il voulut poser sa mains sur les ongles de la jeune fille [HJ: oui parce que ce sont ses ongles et pas du tout sa main ] elle défit son entrave, bien consciente que l'autre idiot d'humain la visait particulièrement. D'un geste brusque, ses griffes se rétrécirent, et alors que l'arbre sortait du mur, quelques feuilles ne firent que frôler les plus grands pans de sa robe.

"Tss.. pitoyable. Et ça se dit alchimiste...*

Evidemment encore, le sous-sol fut détruit, et elle entendit les deux zigotos se ruer à l'étage. Ils avaient peur? Diable, elle n'avait rien fait... Trouillards, c'était la nature humaine... Elle reporta son attention sur le pauvre bibliothécaire qui regardait l'état de son sous-sol avec un certain désappointement. Enjambant le tronc grâcieusement, la demoiselle l'aida à finir de descendre les marches, et avec un sourire proposa au vieil homme de réparer les dégats causés par ces malotrus. Jeze accepta royalement, la remerciant encore, et jurant par le ciel qu'une créature aussi gentille et généreuse qu'elle était un vrai cadeau.
D'un coup d'alchimie, l'arbre redevint mur, les poutres se reformant sans problèmes, la poussière et les débris redevinrent étagères, et les milliers de feuilles arrachés retrouvèrent leur forme d'origine parmis les reliques ancestrales. En à peine dix minutes, la pièce était redevenue intacte, comme s'il ne s'était rien passé. Mais la belle poupée remarqua encore l'air attristé du bibliothécaire.

"Y a t'il un problème?"

"C'est juste que le plus jeune m'a dérobé un livre manucrit assez cher..."

"Je vous le rapporterais un jour... L'alchimiste n'est pas assez doué pour m'avoir si facilement, et l'autre n'est qu'un buveur de sang."

"Ma belle Delilah, merci encore..."

La jeune fille monta à l'étage, suivie de Jeze, et quand elle sortit, la pluie battait son plein, et elle vit les deux silhouettes s'éloigner rapidement au loin. L'antiquaire resta un instant sur le pas de sa porte, regardant la jeune demoiselle que la pluie mouillait comme une fleur sous la rosée.

"Même leur odeur les abandonne derrière eux, c'est hallucinant."

"Ma belle, Dante t'a vraiment réussit. Même dans les détails incongrus."

"N'est-ce pas... Au fond, il n'y a que vous qui sachiez tout."

"En même temps, je l'ai aidé dans ses recherches te concernant."

Regardant le vieil homme avec un sourire, il lui demanda où elle comptait partir maintenant. "A Lior" lui répondit-elle. Elle comptait se reposer, car presque immortelle qu'elle était, son changement de corps l'avait épuisée et elle désirait allé se reposer bien loin de Central et de tous ces ennuis. Son livre attendra, car son retour chez l'antiquaire signifiera la mort des deux autres. Et ça, Delilah était pressée d'y venir. Oh la vengeance est un plat qui se mange aussi froidement qu'un beau cadavre. Et elle ne les aimait pas, et ça c'était vraiment dangereux.

D'un signe de la main, elle salua Jeze, et lui empreintant un parapluie, elle prit la direction opposée à la fuite des deux humains, c'est à dire vers Lior.

[ Sauvé des eaux - Lior ]
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Le masculin est mêlé de féminité, le féminin est pur.
.Jean Rostand.