F-M-A

[Edgar]

Katsushiro et Jackson déambulaient dans les rues selon le protocole que le nettoyeur avait mis en place : 2 mètres d'écart. Jackson fut tenté d'accélérer le pas, éspérant ainsi peut-être semé son "bienfaiteur" mais Jack ne se laissait pas distancé malgré le fait qu'il donnait l'impression de regarder ailleurs.

*Eh bien ! Moi qui ai l'habitude de bosser en solo, voilà qui arrange pas mes affaires ! Il a un drôle d'humour quand même. J'espère qu'il était pas sérieux quand il disait qu'on partagerait le même lit. Non mais !*

Il avait l'esprit qui vagabondait tellement qu'il faillit louper l'adresse de la chambre à louer. Edgar aurait pu aussi bien pu prendre une chambre d'hôtel mais il avait souhaité un local pour pouvoir pratiquer ses expériences et seule l'annonce de la chambre de bonne proposait une éventuelle autre pièce.

Il sonna à la porte et une vieille dame à l'allure strict vint leur ouvrir. Elle regarda ses visiteurs de haut en bas et de bas en haut, avec une oeil rude tout particulier à Jack. Ils gravirent ensuite un escalier en bois qui gémissait à chaque pas, pour enfin arriver au 8 ème étages, le plus chaud de l'immeuble vu qu'il se situait juste sous les toits. La propriétaite, une certaine Betty crow, leur présenta sommairement le lieu.

" Ici, vous avez la kitchinette, les sanitaires, et là... le lit."

Le lit était rudimentaire et pour une seule personne ! Edgar tourna alors lentement la tête vers Jack, une lueure d'appréhension dans le regard et lui murmura :

"Tu vois, ça va pas être possible de cohabiter là dedans. Regarde-moi ce lit ! L'est tout p'tit. Pis, on aura jamais d'intimité..."

[Katsushiro Hidari]

Katsushiro suivait tant bien que mal Edgar a travers la ville ,analysant chaque passant et chaque boutique : il devait réussir à se reperer dans Central en cas d'extreme urgence.Ils arriverent bientot devant une vieille batisse où une femme agée vint leur ouvrir. Lorsque Edgar les annonca, le nettoyeur regarda avec une mine enjouée la vieille femme le détailler d'un oeil septique et quand elle eut le dos tourné , il lui fit une magnifique grimace ce qui lui rappela le temps où son tres cher pere l'avait envoyé au pensionnat chez les soeurs...Ils gravirent ensuite huit étages (à pied!!) pour arriver sous une minuscule chambre sous les toits. Une dame arriva et leur présenta sommairement les avantages de la chambre et lorsque celle-ci leur montra le petit lit une place, le jeune homme ne put s'empecher de sourire interieurement.

- Tu vois, ça va pas être possible de cohabiter là dedans. Regarde-moi ce lit ! L'est tout p'tit. Pis, on aura jamais d'intimité..."


Le nettoyeur se tourna vers Betty Crow et lui dit , un grand sourire aux levres:

-C'est parfait madame nous ne pouvions esperer mieux!! Maintenant si vous nous le permettez , nous aimerions nous reposer et nous rafraichir..nous avons eu une dure journée vous savez...reprit-il sur un ton enjoleur.

-Oh..euh.oui bien sur..et bien..aurevoir..minauda la femme en s'éloignant.

Enfin seuls, Katsushiro se tourna vers son client et lui fit remarquer :

-Plus la chambre est petite plus la protection rapprochée est...ben rapprochée..ne t'en fais pas pour moi je dormirais par terre...

Il ouvrit la seule fenetre de la piece , une petite lucarne située à un metre soixante de hauteur.Tout était parfait.Personne ne pourrait tirer ici....

-Et pour l'intimité ne t'inquiete pas...cela ne me fais rien si tu me vois dans mon plus simple appareil ^_^
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:.Telle est l'imprévoyance ou plutot la démence des Hommes, certains, par peur de la mort , sont réduits à mourir.:

[Invité]

-Et pour l'intimité ne t'inquiete pas...cela ne me fais rien si tu me vois dans mon plus simple appareil ^_^

La chaleur, l'étroitesse de la pièce et l'humour ambigue du nettoyeur rendit Edgar claustrophobe. Il ne pourrait pas supporter la proximité permanente du tueur. Non. Impossible. Sans concession. Il posa cepdendant son sac de marin sur le lit, fouila dedans et en sortit quelques petite fioles, des tubes à essais et de petit sac en toile.

Katsushiro observa Jackson prendre un autre objet intriguant qui avait été recouvert d'un tissu lui aussi. A première vue, celà ressemblait à une sorte de poupée grossière faite de chiffon. En y regardant de plus prés, il s'agissait en fait d'une sorte de plante trés rare. Une mandragore d'un noir éclatant qui semblait absorber la lumière autour d'elle. Ellesemblait ne pas faire partie de ce monde. Comme toutes les plantes de ce type, elle avait une forme quasiment humanoide. Elle remuait même trés légèrement de temps à autre.

"La plante qui voulait devenir humaine" dit Edgar plus à lui même qu'à son employé.

Il la déposa religieusement sur la table de chevet. L'alchimiste sortit ensuite du sac un petit couteau et un petit pot contenant une poignée d'aiguile de taille diverse. Avec tout cet attirail, il ressemblait plus à un jeteur de sort qu'un alchimiste.

"Bon, je vais faire un somme ! Tu es sur que tu veux pas aller faire un tour en ville en attendant ? Ou aller discuter avec la charmante propriétaire ? J'ai du mal à concevoir que tu vas rester là tout le temps..."

[Katsushiro Hidari]

- Pas la peine de vouloir me renvoyer je reste à tes cotés!

Il s'assit par terre et commenca à défaire tout son attirail d'armes et s'appliqua à les aligner sur le sol , comme un enfant ferait pour ses soldats de bois.Ensuite, il sortit son chiffon et commenca par essuyer avec précision ses armes blanches.
Une plante qui voulait devenir humaine...qu'est ce que cela pouvait signifier? Une sorte de transmutation humaine...enfin...végétal ?
Lorsqu'il termina de nettoyer ses couteaux et autres cutters , il les ranga avec soin dans son blouson,chemise,pantalon et s'appreta à démonter son Zastava. C'était ce qui lui plaisait le plus...la premiere fois qu'il l'avait fait , à ses vingt ans, il avait passé une heure pour le démonter et le remonter..maintenant il lui fallait une minute les yeux fermés.Il commenca à le démonter en regardant fixement la mandragore noire , comme si elle allait lui parler. Clac. Trente secondes. Il reporta son attention sur son pistolet et pris un malin plaisir à epousseter chaque partie : 10 minutes. Il posa les yeux sur Edgar,allongé sur le lit miteux, tout en remontant le petit Zastava.Clac.Seize secondes. Le nettoyeur caressa avec tendresse le canon avant de glisser l'arme dans son pantalon , l'arme atterissant dans une pochette situé au niveau de la poche.En cas de necessité, il pouvait plonger la main dans sa poche, traverser la couture et ressortir le précieux joujou...
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[Edgar]

Allongé sur le lit, les mains croisées derrière la nuque, Edgar ne dormait pas vraiment. Il entendait les légers cliquetis que faisait jack en nettoyants ses armes mais ça n'était pas ça qui l'empéchait de se laisser aller. Ses pensées étaient focalisé sur ses recherches. Depuis un moment, il pensait qu'il faisait fausse route avec l'alchimie végétale. Peut-être aurait-il du s'intéresser aux minéraux ou à la conception de chimères, voir d'affixation d'âmes sur des objets. Qu'importe le fait que c'était défendu ou non. Il voulait explorer.

La chaleur jouait aussi sur les troubles du sommeil de l'alchimiste. La chambre n'était pas chère et la vue sympa mais elle était un véritable four ! Impossible de se concentrer ici. Heureusement que le local où il allait travailler serait ailleurs, dans un endroit plus frais et aéré. Lorsqu'il sombra enfin dans les bras de Morphée, il eut l'impression que son esprit errait à Central City. Il entendait des sons et voyait des choses de façon trop réaliste. Il eut un frisson quand il entendit un homme crier et qu'un rire sadique de femme lui fit écho. Il vit une pale lumière, des instruments, du sang...

Comme s'engouffrant dans un tunnel, il y'eut une longue transision et Edgar Jackson se retrouva au milieu d'une bibliothèque d'aspect circulaire dont les rayonnages formaient une étoile et des symboles complexe comme un cercle de transmutation. Une porte entrouverte attira son attention et il déboucha sur un étroit couloir éclairé trés faiblement. Une personne de petite taille, lui tournant le dos, se tenait dans la pénombre et murmurait des mots à quelque chose qu'elle tenait dans les mains. Jackson reconnut sa mandragore.

"Hey ! C'est à moi ! Hey ! Vous là-bas !! Rendez-moi cette plante !"

L'individus cessa son monologue et deigna tourner son visage vers l'achimiste. C'était le visage d'une trés jeune fille habillée comme une poupée, avec une chevelure blonde coulant sur les épaules et des yeux d'un bleu profond mais tellement glacial ! Elle pointa un doigt accusateur en direction d'Edgar et une voix masculine lui dit :

"Imposteur ! Voleur ! Tu n'es qu'un sale voleur ! Ceci m'appartient ! Tu me l'as volé !!"

La forme de la petite mandragore changeait lentement pour prendre un aspect bien plus humain et, tout en restant d'un noir de jais, elle avait celle d'une femme à présent.

La fillette pris la fuite dans un petit rire cristalin et moqueur puis disparut, laissant Edgar seul dans cet étrange couloir bien sombre.

Des bruit de pas derrière lui attira son attention. Puis une voix de femme lui dit :

"Ed ? Je t'ai enfin retrouvé..."

Jackson se retourna et eut l'impression que ce visage était familier. La femme était en robe de marié de couleur mayonnaise avec un symbole de yang sur le ventre et déclara :

" Ed ? Mon petit ketchup à moi, c'est pas gentil de t'être enfuie comme ça..."

L'alchimiste eut un haut le coeur quand il reconnut les traits désormais familier du nettoyeur. Ici, le tueur avait les cheveux bien plus long et un visage encore plus fin. Il s'était littéralement féminisé. Comme devinant son étonnement, "Jack" lui répondit :

"Mais, Edgar, mon petit ketchup, je t'ai dis que toi et moi on se quittait plus d'une semelle..."

Jackson prit conscience que son propre habit était un costar rouge sang, tel du ketchup. Les murs semblaient se rapprocher, la "nettoyeuse" faisait de même et continua :

"Je t'ai également dit que plus la pièce serait étroite plus on serait collé !"

"Arrête ! Arrête ça tout de suite : Tu n'es vraiment pas drôle !"

"Arrêter quoi, Ed ? Tu as signé un contrat, ed. Un contrat est un contrat. Un contrat... pour la vie !"

Jackson hurla et se réveilla assis sur son lit. Il était couvert de transpiration, glacé par le rêve qu'il avait fait. Par la lucarne, il s'apperçut que le soleil déclinait et annonçait le début de soirée.

[Katsushiro Hidari]

-Eh ben alors mon petit pote on appelle sa môman?

Edgar tourna la tete pour découvrir un Jack moqueur qui le regardait en souriant.

-Bon maintenant ton lit tu peux te le garder..pas question que je dorme dans toute ce..cette...Je vais appeler le proprio' pour qu'elle apporte des draps propres.

Il sortit de sa poche un canif et le lanca à Edgar

-Pour te défendre..au cas ou on voudrait te voler ce truc...ricana Katsushiro en sortant de la piece.

Il descendit les étages un par un et réussis au bout de plusieurs minutes de trouver la (tres jolie) Betty qui lui donna des draps sans se faire prier.Il remonta les marches quatre à quatre et lorsqu'il entra, remarqua que son client n'avait pas ramassé le canif et semblait petrifié.

-Oh allez..ca arrive à tout le monde de se laisser allez quand on dort...du moins quand on a deux ans..bon tu te bouges?Tu crois quand meme pas que c'est à moi de changer le lit? J'suis garde du corps pas nounou! s'énerva le nettoyeur en reprenant son canif.
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[Edgar]

Non content d'avoir fait un cauchemar, et non des moindres, Edgar dut encore se taper les sarcasmes du nettoyeur. Celà devenait de plus en plus pénible. Il changea les draps de mauvaise grâce et avec humeur mais, au moins, il avait "marqué son territoire" dans cette pièce.

*Au moins un coin qu'il ne touchera pas...*

Il passa quelques temps dans la salle de bain le temps de remettre de l'ordre puis revint plus propre et frais mais toujours d'humeur blasée. Il avait souhaité faire quelques travaux dans le pièce mise a disposition pour, mais dans son état d'esprit et avec le regard narquois du chasseur de prime, ça ne donnerait rien de bon...

Alors qu'ils descendaient les escalier, ils croisèrent la propriétaire. Elle qui avait été si stricte à leur venue affichait une expression encore plus hostile. Mais qu'est-ce que Jack avait bien pu lui raconter. Il n'avait quand même pas osé... ?

Il préféra ne pas y penser. Décidemment, rien ne se passait comme prévu et une intuition tenace l'informait que ça n'était que le début...

L'air dehors s'était un iota rafraichi. Des nuages orageux s'étaient regroupé et menaçaient de passer aux hostilités à n'importe quel moment. Qu'a celà ne tienne. Edgar sorti son petit plan de Central City et étudia le chemin à effectuer. Même à cette heure avancée de la nuit, il savait qu'il y avait à Central une librairie qui serait encore ouverte...

[Katsushiro Hidari]

Apres avoir changé les draps , Katsushiro et Edgar descendirent et croiserent au passage la propiétaire qui fesait grise mine...et seul le nettoyeur savait pourquoi..
Ce n'est que lorsqu'ils sortirent de la batisse que le jeune homme se rendit compte qu'il était si tard....heureusement le temps s'était rafraichi...Le Chaos regarda son client sortire un plan et se diriger au hasard d'une rue puis le suivit à une distance respectable.Il lui semblait que l'alchimiste savait où il allait...d'apres ce que le nettoyeur avait compris , il cherchait une librairie....Le jeune homme entendit un bruit derriere lui mais continua de marcher comme si de rien n'était. Le bruit se fit de plus en plus proche.N'y tenant plus, il se retourna et vit un chat détaler d'une poubelle en quatrieme vitesse.

*Un chat...juste un chat...*

Il s'appreta à recommencer sa route et..

*Han nan c'est pas vrai!*

Edgar avait disparu...

-A..a...hésita le jeune homme.

Il se mit à courir à l'aveuglette,cherchant une trace de son client.
Il finit par atterir dans une ruelle sombre et peu éclairer (HRP: Arg un pléonasme). Il fallait qu'il retrouve son client avant qu'il ne lui arrive quelque chose...Katsushiro décida d'employer les grands moyens. Il chercha un instant ce qu'il voulait et fini par trouver : une échelle de secours. Il l'empoigna et commenca à monter ,à monter (ô que c'est haut!) et atteris sur le toit de la maison.

*Bon maintenant..repérer un type avec une carte...ca va etre facile ...avec tout ce beau soleil...*

Il fesait nuit noire.
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[Edgar]

Edgar n'en revenait pas. Il avait à peine tourné deux fois à gauche et quatre fois à droite que déjà le nettoyeur avait disparu. Lui qui avait refusé de le laisser seul 5 minutes sauf la fois où ça avait été urgent, et voilà que môssieur se permettait de faillir à son devoir en laissant l'alchimiste seul.

*Heureusement que je l'ai pas payé d'avance ! Et il ose se prétendre professionnel ?*

Jackson ne laissa pas démonter pour autant et continua son chemin. Dans le fond, ça l'arrangeait et avec peu de chance, Jack ne retrouverait pas la chambre de bonne, alors, que demande le peuple ?

Alors qu'il continuait sa route en faisant bien attention ou il allait, il apperçut un petite échelle de secours qui avait l'air d'avoir été mis à la va vite. En levant les yeux, son estomac se serra lorsqu'il vit descendre une silouhette bien connu : Jack alias le Chaos. Comme si celà ne suffisait pas, des gouttes de pluie commencèrent à tomber... D'ici peu, la ville allait être la proie d'une pluie diluvienne.

[Katsushiro Hidari]

Katsushiro redescendit l'échelle et tomba nez à nez avec Edgar:

-Marcus!

Au meme moment des gouttes de pluie se mirent à tomber:

-Génial ca flotte à présent...c'est encore loin le truc que tu cherches?

Edgar se remit en route,Le Chaos à ses talons , celui-ci ne détournant pas le regard de son client , de peur qu'il ne le seme une fois de plus.Au bout de quelques minutes, ils s'arreterent au beau milieu d'une route.

*Qu'est ce qu'il a? Y a que dalle ici...*

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[Edgar]

Une Librairie Pas Comme Les Autres

[Edgar]

Edgar et Jack avait grimpé les escaliers quatre à quatre, sans faire une seule halte sur leur chemin depuis la bibliothèque. Même dans la chambre, ils avaient procédé à un examen minucieux, pour s'assuré "qu'elle" n'était pas là. Jackson n'avait pas perdu une minute de plus et avait rassemblé ses affaires. Il avait même posé la petite mandragore sur son poignet et, aussitot, elle avait remué, s'était étirée pour épouser la taille et la forme de sa main puis avait quasiement fondu dedans.

L'alchimiste frissona comme à chaque fois qu'ils opéraient pour une telle symbiose. Lorsqu'il l'utilisait, elle lui prenait à chaque fois une petite partie de lui même, pas forcément physique mais plutôt mental... Cependant, vu ce qui s'était passé à la librairie, il préféra prendre ses précautions. Il avait fait son sac, sans rien oublier et s'était assis sur le lit, se demandant s'il devait partir maintenant ou un peu plus tard quand le jour se léverait. Il demanda alors au nettoyeur :

"Et toi ? Tu vas faire quoi à présent ?"

[Katsushiro Hidari]

Hidari avait empaqueté le peu d'affaires qu'il disposait mais avait encore une derniere chose à faire.
Le livre qu'il venait de dérober.Il fallait qu'il le détruise.

*Voyons voir si j'ai encore une alchimie a peu pres pasable*

Il sortit un couteau et traca sur le sol un petit cercle de transmutation qu'il dut recommencer plusieurs fois pour qu'il ai la forme convenable que tout cercle de transmutations devaient avoir.

Une fois satisfait,il placa l'ouvrage au centre et plaqua ses mains au sol.Une petite flamme minuscule embrasa le livre et commenca à le consumer avec lenteur.

Le nettoyeur décala avec la pointe de son couteau le livre enflammé et entrepis de rayé toujourd à l'aide de sa lame,les traces du cercle puis se releva et regarda Edgar:

-Je suis toujours aussi nul...je propose que l'on s'en aille maintenant...quelque chose ne tourne pas rond par ici...

Il se dirigea vers la porte tandis que les minuscules flammes en avait presque fini de leur repas...
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[Edgar]

Edgar avait regardé Jack faire son petit manège avec le livre. C'était pourtant une pièce de valeur et il avait décidé de s'en séparé en voulant le faire brûler. Dommage...

-Je suis toujours aussi nul...je propose que l'on s'en aille maintenant...quelque chose ne tourne pas rond par ici...

"Entièrement d'accord avec toi. Je n'ai plus rien à faire à Central et je dois aussi avouer que j'ai été assez déçu de ce que j'y ai trouvé."dit Edgar les yeux dans le vague.

Lorsque le nettoyeur avait pris ses affaires et s'était dirigé vers la porte, Edgar lui avait emboité le pas à la suite. Ils avaient dévalé les escaliers le plus vite possible, Jackson glissant au passage une large liasse de billet pour payer son dù. Ils quittèrent l'immeuble aussitôt et prirent la direction de la gare de Central. Même a cette heure tardive, des trains allaient et venaient de partout.

Gare de Central