F-M-A

[hisoka]

* hisoka, qui avait dormi toute la journé se reveilla enfin. Il s'étira trsè fort, mais le problème était qu'il été tout près du bord et sans qu'il n'ait le temps de réagir il tomba par terre*
- aieuh.
* il se releva et se réassi sur le canapé. il enleva ces bandage et vit qu'il été déja guérri par on ne sait qu'elle miracle. Mais son ventré crié famine. il avait hyper faim. Il se dirigea vers la cuisine du repaire et regarda se qu'il y avait dans le frigo*

[Hagane]

Hagane sauta au cou de Inigo, mais la lacha presque immediatement.

-dé...désolé...

-Ne t'en formalise pas.Ainsi tu veux devenir alchimiste.C'est assez compliqué.Y arriveras-tu tout seul?

Puis la jeune fille leva les yeux au ciel, contemplant les étoiles. Elle se retourna ensuite à nouveau vers Hagane. Le garçon ne savait quoi penser: on lui offrait un toit, un repas digne de ce nom et maintenant, on lui proposer de lui apprendre ce qu'il avait toujours voulu savoir. Il réfléchit un instant, pour donner un impression de jeune garçon mature, alors qu'en fait il savait exactement ce qu'il allait répondre.

-Y arriver tout seul? N'insinuré tu pas quelque chose? En tout cas j'accepte que tu m'apprenne l'alchimie, Sensei.

Il sourit, regarda une dernière fois les étoiles avant de se lever. Il voulait profiter de son toit. Il aida Inigo, qui était désormais son Sensei, à se lever. Puis ils rentrèrent.

[Inigo]

-Y arriver tout seul? N'insinuré tu pas quelque chose? En tout cas j'accepte que tu m'apprenne l'alchimie, Sensei

La jeune fille fut surprise par la réponse du garcon.Elle voulut dire encore quelque chose mais fut interrompus par Hashanti:

- A part ça , qu'est-ce que tu comptes faire une fois guérie ? Moi, je viens bientôt devoir vous laisser, armée oblige...

-Ce que je vais faire?J'ai quelques projets mais je prefere les garder pour moi pour le moment......

Elle marqua une pause puis ajouta:

-L'armée?Ah oui l'examen va bientot avoir lieu...Fait attention...un accident peut vite arriver......


Hagane aida Inigo à se relever et ils rentrerent tout deux dans le repaire.La porte franchie,elle interpella son "apprenti"

-Tu es fatigué?...Non?..Tant mieux. Commence a lire le livre.Lis le au moins 5 fois en entier.C'est comme ca que j'ai appris.

Puis,elle se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche laissant Hagane seul.

Elle passa devant Hisoka et lanca:

-Hey!Fais gaffe je sais pas si c'est encore comestible ca fait un bail que je suis pas venue ici.

[Hagane]

Une fois rentré, Inigo interpella Hagane.

-Tu es fatigué?...Non?..Tant mieux. Commence a lire le livre.Lis le au moins 5 fois en entier.C'est comme ca que j'ai appris.

*5 fois???!!!!! Mais je vais mourir!!!!* pensa t il.

Il avait l'air étonné. Mais il se reprit bien vite, et ouvrit le livre sans broncher, il voulait apprendre l'alchimie, et ce, par n'importe quel moyen. Il lisait calmement. Inigo était partie se doucher.

*HS: Pouah, j'arrive plus à écrire des posts dignes de ce nom TT___TT, ils sont tous rikiki*

[Inigo]

(pas grave ca v revenir tkt)

Apres une bonne douche qui dura plusieurs longues minutes,elle ouvrit la porte de la salle de bains ,les cheveux mouillés et une serviette sur les épaules.Inigo s'approcha du salon et vis Hagane,profondément endormis,le livre par terre,ouvert en plein milieux de la 10eme page.
Elle saisi l'ouvrage et scruta la page.Elle ouvrit de grand yeux et frappa la tete d'Hagane avec le bouquin.

-ALORS ON S'ENDORT EN PLEIN MILIEU DE LA PAGE LA PLUS IMPORTANTE!PAGE 10,LIGNE 2 ALINEA 3: L'ECHANGE EQUIVALENT

Elle repris son souffle puis lanca:

-Je croyais que tu n'étais pas fatigué.Si tu lis pour t'endormir tout de suite, ca ne sert à rien.Tu lis ou tu dors.Pas les deux.

Elle s'assit sur le fauteuil et sortit d'en dessous d'un coussin un paquet de carte qu'elle mélangea.Puis elle les fit disparaitre.

-Tu as quelque chose dans l'oreille Hagane.

Elle s'approcha et en sortit les cartes.

[Hashanti des eaux]

* Le maitre et l'élève ... Que de douceur... *

Hashanti s'installa un petit nid douillet sur le canapé du salon et s'y endormit profondément.

(je vais dormir , je sais plus quoi dire)

[Hagane]

Hagane lisait,mais au bout de la 10eme page, ses yeux se fermèrent, et il s'endormit, laissant glisser le livre par terre. Inigo, elle, sortit de la salle de bain. Elle apperçut l'orphelin qui dormait profondement. Elle prit le livre et frappa la tete du garçon.

-ALORS ON S'ENDORT EN PLEIN MILIEU DE LA PAGE LA PLUS IMPORTANTE!PAGE 10,LIGNE 2 ALINEA 3: L'ECHANGE EQUIVALENT

Hagane ouvrit de grands yeux étonnés.

-N...non, je dormait pas! Je....Je

Alors qu'il bagayait, Inigo s'installa sur un fauteuil et sortit un paquet de carte de sous un coussin. Elle le mélangea, sous le regard interogateur de Hagane qui avait arrété d'essayer de trouver une excuse bidon. Les cartes disparurent, machinalement, Hagane regarda par terre pour voir si elles étaient tombées.

-Tu as quelque chose dans l'oreille Hagane.

Elle s'approcha du garçon et sortit les cartes. Il restait stupéfais.

-C'est aussi de l'alchimie? Est ce que je pourrais l'apprendre aussi?

Le garçon bailla aux corneilles, il était fatigué et souhaitait dormir maintenant. Il se leva et s'approcha d'un fauteuil, il se roula en boule dessus avant de bailler une nouvelle fois, puis finalement de s'endormir.

[Inigo]

-C'est aussi de l'alchimie? Est ce que je pourrais l'apprendre aussi?


Inigo éclata de rire puis déclara:

-Non.Ce n'est pas de l'alchimie.Juste un tour de passe-passe comme on dit.Je prefere appelez ca: de la magie ou de la prestidigitation.

Elle regarda Hagane se rouler en boule puis s'endormir.Elle le regarda quelques secondes avant d'ajouter tout bas:

-C'est un vieil ami a moi qui m'as appris a faire ca.

**Je ne suis pas vieux!!!**
*Oh.Tu ne dormais pas?*
**Non.Ainsi tu l'as pris comme apprenti.Pourquoi?**
*Pourquoi m'as tu montré ton fameux tour?*

Une sorte de silence "téléphatique" s'installa puis Incoognito déclara

**"vous m'avez vraiment humilié.Je vous accorde une représentation spéciale."**

*"Ca m'est égal"*

**"Mais moi cela ne m'est pas égal.Quel sentiment éprouverais-je dans 10 ans quand Constance Ellerman sera devenue une presonne tres importante,si aujourd'hui je ne me montrerais pas bienveillant envers elle?"**


Les traits d'Inigo se figérent.Apres cette reconstitution,elle venait de réapprendre son nom et prénom.Elle entrepris de les oublier.

*Je déteste ces noms stupides!!!*

[Inigo]

(Hagane t'es ou??)


Bon alors comme personne poste:

FLASH BACK!!!

C'était un magicien de grande classe, bien que ses prix fussent raisonnables.C'est ce qu'il leur avait dit.Mais ils semblaient croire que, puisqu'il était bon marché,ils devaient lui donner des leçons.Il avait expliqué que ses honoraires étaient toujours plus modestes en dehors de la saison.Il leur avait en outre assuré qu'il était engagé sans arrêt,du mois de septembre jusqu'à fin mai.Et si c'avait été la saison des vacances,par exemple, ils auraient dû se contenter de quelqu'un de beaucoup moins doué.
Il acceptait volontiers un ou deux galas de charité pendant la canicule.En fait cela l'amusait de prêter de temps en temps sa personnalité à une réunion cordiale d'entrepreneurs parvenus,vêtus de leurs plus beaux atours.mais,quand il arriva,il fut accueilli au portail par l'un d'eux qui le poussa assez peu aimablement dans la tente où était dressé le buffet.Comme s'il s'agissait d'une vieille haridelle qu'on pousse au dernier moment dans l'arène.En un mot,on l'avait traité à la manière d'un de ces spécimens qui arrivent bouffis d'alcool et vacillants pour executer leurs numéros.
Son hôte,un type plein d'entrain,vêtu d'une veste de peau marron, lui offrit une cigarette qu'il sortit de son étui en crocodile pour gagner ses bonnes grâces.

-Je m'appelle Camden.Nous avons pensé qu'il valait mieux que les enfants ne vous voient pas jusqu'à ce que vous paraissiez sur scène.

Armitage posa sur un banc sa valise noire fatiguée et enleva ses gants jaunes que de nombreux lavages avaient rétrécis.

-Je crois que les enfants acceptent le merveilleux avec beaucoup de bon sens,dit-il, tout en jetant un regard de mépris sur l'intérieur de la tente.Ses yeux s'arreterent finalement sur Camden.

-Sans doute savez-vous de quoi il s'agit,dit Camden.

Il parlait avec une assurance presque offensante,mais ses narines cireuses palpitaient d'une façon faussement angélique.Ce tic poussa à bout les nerfs fatigués d'Armitage.
Armitage jeta ses gants sur le dessus de sa valise.Sa veste dégagait une vague odeur de naphtaline.Un faux pli couvert de moisissure s'était formé sur ses revers dans quelque vestiaires oublié.

-Je ne m'occupe jamais des raisons de ces fêtes, dit-il sur un ton las.

-C'est la kermesse annuelle d'été dont les bénéfices serviront à la construction d'un parc,persista Camden.Nous,les pères,ous organisons tout.Ellerman fait l'aboyeur cette année.Il va arriver d'un instant à l'autre pour vous passer les derniers tuyaux.Mais d'abord,on va vous apporter la soupe ici.

L'air était plein de relents de graisse bouillante et de poulet.Armitage renifla avec dégoût.Sa fragile stature se modifiait selon la considération qu'il accordait aux gens.

-Généralement je ne mange pas avant le spectacle,mais si la représentation a lieu tard,je crois que je me sentirais faible si je ne prenais pas quelque nourriture.J'avalerais quelque chose,quelque chose de léger si cela ne vous fait rien.

-Vous ne voudriez pas répéter un peu votre numéro avant?

Armitage sans comprendre fixa ses yeux sur Camden,et ses pupilles verdâtres ressemblaient à des grains de raisin dont on aurait retiré la peau.
-Vous dites?

Camden se rendit compte de sa méprise.Il tripota ses boutons de manchette.Dehors les lanternes se balancaient,bordant l'obscurité de festons lumineux.

-Je vais voir si je trouve Ellerman,dit Camden.

A l'entrée de la tente, il s'arrêta.

-Faudrait peut-être qu'on vous explique quels vont être vos spectateurs.Ce sont tous des enfants.Ca ne sera peut-etre pas tres facile.L'année derniere ils..oh,que diable!Vous n'avez pas envie qu'on vous ennuie avec ça.Seulement,je vous le dit,on ne les amuse pas si facilement que de mon temps.Bon sang,je serais bien en peine de dire pourquoi...ils sont trop gâtés probablement.

Armiatge répondit par un vague sourire protecteur.

-Vraiment,je ne m'inquieterais pas si j'étais à votre place.

Camden sortit de la tente.Armitage s'assit,ouvrit sa valise et arrangea quelques objets.Il appuya le bout des doigts sur ses paupieres,soupira,fronca le nez au lieu de le gratter.Il assouplit ses doigts,soupira de nouveau et enfonca une cigarette dans son fume-cigarette délicatement veiné d'or;le grand Pignon le lui avait offert lorsqu'il avait réussi le tour de force de s'échapper d'un sarcophage en ciment.
Dehors,Ellerman se promenait au milieu du public en déployant une ardeur qui eut mieux convenu à une vente aux enchères.Arrmitage sourit.Un public qui ne cherchait ni le bonheur ni le danger.Le magicien tambourinait rythmiquement sur la table.la voix d'Ellerman se rapprochait.

-Par ici mes amis!Vous y etes mes amis!Droit au but!

C'était assez pathétique,pensa Armitage.Au fond,tout est assez pathétique.ce n'est pas la mort des gens qui est une tragédie mais la vie misérable qu'ils mèenent,en dépit des possibilités dont ils disposent.Il n'y avait plus un seul esprit généreux parmi les magiciens.Pas étonnant que la profession fut tombé aussi bas.Soudain,à l'extérieur de la tente,un grand bruit retentit,qui frappa,comme une corde qui claque,les nerfs frémissant d'Armitage.Il enfonca ses pouces dans ses orbites et jura tout bas.

-Arrete toi tout de suite!Arrete toi!cria une voix d'enfant.Habille-toi convenablement pour qu'on ne se moque pas de toi!Arrete toi tout de suite!

Le pan de la tente fut soulevé rapidement et une enfant fut projeté à l'intérieur,vigoureusement poussé par un homme portant un chapeau melon en papier,un faux nez,un veston étriqué et des pantalons trop courts.

-Alors qu'est ce qui t'arrive jeune dame? demanda-t'il.Cela suffit comme ça,dit l'homme avec fermeté.Ce matin, tu étais en transe à l'idée que je tiendrais ce rôle!

-Mais ils rient!Tous les gosses se moquent de toi!

-Eh ben, ils rient!C'est ce qu'il faut.Je suis drôle non?

Il se mit en position et grimaca idiotement.Tel un bouc furieux, l'enfant se jeta sur lui, tête en avant, et ses poings martelèrent la poitrine de l'homme.

-Non ils ne doivent pas rire de toi!Tu es mon père!

Il se détacha de son étreinte avec difficulté.

-Ecoute-moi maintenant.Tu resteras ici jusqu'à la représentation.Si tu continues à etre si vilaine je te renvoie a la maison et tu ne verras pas le magicien compris?

Il regarda l'heure et se tourna vers la sortie.Soudain,il apercut Armitage.

-Ah vous voila! dit-il.Camden s'est occupé de vous, n'est ce pas?Il viendra vous appelez quand ce sera votre tour.Il y a beaucoup de monde. Excusez-moi.

Il sortit en courant et repris ses pitreries.L'enfant fit demi-tour et regarda avidement Armitage.Elle s'approcha du banc où était assis le magicien,effleurant du bout des doigts la valise magique qui y était posé.Elle se laisse tomber sur le siege, à quelques distances d'Armitage et l'observa pour voir s'il était vraiment irrité.Il la regarda à son tour avec indifférence et forma deux merveilleux anneaux de fumée qui la couronnerent comme des auréoles.Avec une grande nonchalance,elle tourna la tête pour être au centre de ces anneaux.
Une femme aux épaules tombantes apporta sur une assiette la moitié d'un poulet roti entouré de quelques frites.Elle la posa devant Armitage sur une table portative puis regarda l'enfant avec un fonds de tendresse.

-Eh bien que fais tu là?

-Rien.

D'un air offusqué, la femme fit appel à Armitage.Il continuait à dissequer son poulet avec une précision d'entomologiste.Il ne fit pas attention au regard de la femme.

-Chere madame, puis-je avoir une tranche de citron avec ce poulet?

-Nous ne servons pas de citron avec la volaille.

-Madame,je ne m'interresse pas a votre ignorance culinaire mais, si vous ne me donnez pas une tranche de citron pour dissoudre cette graisse cuite, vous n'aurez pas de représentation ce soir.

La femme le contempla d'un air excédé et se dirigea vers la cuisine.

-Je veux aussi du poulet, annonca l'enfant.

-Je ne sert que les artistes, répliqua la femme.

-La jeune dame est mon assistante dit Armitage avec hauteur.

La femme grommela et s'en alla.Le silence s'installa sous la tente.Finalement l'enfant dit:

-De mon père aussi les gens ont peur.

Armitage continuait à manger distraitement.

-Ce qui importe c'est le respect, dit-il. C'est la seule chose qu'on ne puisse pas acheter avec de l'argent de nos jours.Voudriez-vous me révélez votre nom?

-Constance.Constance Ellerman...Mais je prefere qu'on m'appelle Inigo.Inigo tout court.

-Ainsi je vous appelerez Inigo.

La serveuse revint vers eux pour apporter une tranche de citron et l'autre moitié du poulet.

Inigo regarda le demi-cadavre tiède étalé sur l'assiette et se recula,rebutée par l'idée d'une mort si récente.

-J'en veux pas dit-elle vite,et une expression de dégout apparut dans ses yeux.

Le femme se pencha sur elle et lui secoua l'épaule pour rire.Cette gaieté cachait une énergie chargée de rancune.

-Pourquoi n'en veut tu pas?C'est du tres bon poulet .

Armiatge intervint immédiatement.

-Quelle sorte de cannibales somme-nous,madame,pour dévorer ceux qu'on a élevés?

Adroitement,il coupa une tranche de poulet pour le rendre plus difficilement reconnaissable et enferma la viande entre deux morceau de pain.

-C'est pour vous ma chere.Un peu de viande magique.Une bouchée sur trois est un porte bonheur.

La femme déposa le café et une tarte au citron puis sortit.

Armitage rangea ses couverts , mit ses mains sur la table et les examina pendant un long moment d'un air méditatif.La faible lueur vacilla sous la tente.Constance mordit deux fois dans son sandwich et tourna la tete pour examiner Armitage.A la troisieme bouchée,elle sortit d'entre ses lèvres un petit caillou et le déposa sur la table.

-C'est quoi ca?

La réverie d'Armitage fut brusquement interrompue.

-Quoi?Oh!Ca?Ah....c'est la troisieme bouchée.

Il plongea son doigt dans un verre plein d'eau et laissa tomber une goutte sur le petit caillou qui se transforma en un petit palmier en papier.

-C'est facile quand on est magicien, dit Inigo.

-C'est bien ca, soupira-t-il,on est toujours sous-estimé.Nous trafiquons avec le surnaturel,nous ridiculisons les sorciers,nous jetons des défis aux alchimistes, et qu'elle récompense en tirons-nous?Du sceptisisme!Je vous le dis,Inigo,nous, les magiciens,nous sommes les trsites heres d'une humanité perdue.Pauvres êtres calomniés qui viennent de nulle part et vont nulle part.Entre deux mondes , le conscient et l'inconscient , nous accomplissons des exploits presque divins.Personne ne peut les expliquer et nous-mêmes en sommes effrayés. Pour accomplir nos miracles nous disposons de la seule téléphatie: un soupcon d'idée,une inspiration fugitive,une vague conjecture.Ayez pitié du pauvre magicien Inigo.

-Montrez-moi,exiga-t-elle.Prouvez moi ce que vous pouvez faire .

-Et trafiquer de mon âme?Surement pas.On ne peut faire certains tours spéciaux qu'un nombre de fois limité.

-Combien de fois?

-Oh!Je crois que j'ai le pouvoir d'exécuter deux autres tours de ma spécialité magique.Bien sur, c'est un numéro tres personnel.

-Montrez le moi.

-Si je faisais ce numéro en votre honneur, je ne pourrais plus faire le meme tour qu'une seule fois.Non je ne peux pas courir ce risque Inigo.

-Pourquoi pas?

-Eh bien parce que cela épuise un homme.Ensuite si,par hasard,j'avais absolument besoin un jour de refaire ce tour devant un public diffiicile, que se passerait-il?Eh bien j'aurais gaspillé pour vous toute une représentation.


A l'extérieur ,conduits par la voix d'Ellerman,les enfants se dirigeaient vers l'extremite la plus éloignée de la pelouse.

-De toute facon,je suis sure que c'est un tour idiot,lanca-t-elle.Et je suis sure que je me moquerais de vous.

Armitage grogna ,geignit et pressa son pouce et son index sur son nez.Lorqu'il releva la tete,une expression décidée apparut sur son visage.

-Constance,dit-il,vous m'avez vraiment humilié.Je vous accorde une représentation spéciale.

-Ca m'est égal,dit elle en jouant avec ses cheveux.

-Mais moi cela ne m'est pas égal.Quel sentiment éprouverais-je dans 10 ans quand Constance Ellerman sera devenue une presonne tres importante,si aujourd'hui je ne me montrerais pas bienveillant envers elle?

-En tout les cas,je ne serais pas idiote quand je serai grande: je commence meme a lire des livres d'alchimie!

Armitage se recula sur le banc et ses doigts toucherent à peine la table.

-Regardez Inigo,dit il d'une voix rauque.Moi,Armitage,prince des magiciens,succeseur du grand Pignon,je peux recréer l'histoire sous forme de mniature condensée et animée.Observez attentivement: je vais reconstruire pour vous la magnificience de Roy Mustang à Central,telle qu'elle était il y a un demi siecle.


(j'écris la suite plus tard ^^)

[Anségisel]

(bravo Inigo tu bats des records!)

[Inigo]

Armitage aspira profondément.Sa poitrine maigre ne se gonfla pas beaucoup mais par contre ses joues se creuserent d'une maniere alarmante.Ses yeux s'exorbiterent legerement et son teint safran devint subitement blanc.L'air se raréfia autour d'eux, jusqu'à ce que Armitage,Inigo et la tente parussent s'enfermer dans une sphere parfaite,se mouvant librement dans un espace immortel,éloigné du bruit temporel de la kermess.Inigo bailla en ressentant une legere pression sur ses tympans et alors Armitage commenca a souffler: deux petites boules phosporescentes se formerent d'abord qui grandirent petit à petit jusqu'au moment où,avec une étonnante précision,le magicien produisit des globes luminuex couleur pastel,s'une taille considérable.Et dans chacun d'uex on apercevait ,soit une petite silhouette,soit un groupe de sillouhetes parfaitement prportionnées,qui sans s'occuper des autres,semblaient poursuivre leurs terribles aventures.Il y eut d'abord Roy Mustang,un méchant Ishbal(c'est ainis qu'il apparaissait à Inigo) qui franchissait Central en compagnie de ses partisants.Il y avait aussi des batailles en miniatures grouillantes de soldats.Inigo n'essaya pas de saisir les globes lorsqu'ils passerent au dessus-de sa tete.Elle se contenta de les observer d'un oeil froid,jusuq'à cequ'ils éclatent et disparaissent.Elle appréciait a sa juste valeur ce morceau de bravoure technique qui prouvait qu'Armitage était un magicien au-dessus de tout soupçcon.,mais elle ne trouvait aucun compliment convenable car seuls les adultes peuvent exprimer leur susprise avec des exclamations trop usées.
Graduellement,tandis que son effort diminuait,la tension quitta le visage d'Armitage.Sa respiration se fit plus normale,les globes pastels devinrents plus petits et leurs couleurs s'assombrirent.Le spectacle qui se déroulait dans ces globes perdit de son intensité jusqu'à ce que les silhouettes fussent a peine plus grandes qu'un grain de riz,tout en conservant leur authenticité.Finalement , il n'y eut plus rien dans l'air qu'une écume étincelante.Les bruits de la kermesse envahirent de nouveau la tente.

-C'était bien. reconnut Inigo et,se rapprochant du magicien,dont le visage etait défait,elle lui demanda:

-Comment vous sentez vous?

-Parfaitement bien,Constance,parfaitement bien.Pourtant,si quelqu'un va trop loin dans ce domaine,ce quelqu'un pourrait bien..

-Mourir?

-C'est un mot plutot cruel n'est ce pas Inigo?

-Comme je voudrais savoir exécuter un tour comm ca!Est ce que je pourrais apprendre vous croyez?

-La virtuosité ne se controle ni ne s'acquiert.c'est un don.Je ne peux que vous faire cadeau de ma science.

-Comment?

-Eh bien,ce présent ne peut se faire qu'à un moment décisif,peut etre au moment ou je serais sur le point de quitter cette terre de souffrance.

-Vous voulez dire au moment ou vous serez sur le point de mourir?demanda Inigo qui porta rapidement ses deux mains à ses levres.

Armitage sourit.

-Si vous voulez.Par exemple,i vous me teniez la main a cet instant tragique,le flux magnétique du génie(cette chose impérissable) s'enfuirait de moi pour pénétrer en vous.

Constance poussa un profond soupir.Au meme moment,Camden passa la tete a l'interieur de la tente:

-Si vous etes prets a affronter cette bandes de jeunes brutes,je vais vous montrer le chemin.

Le magicien se leva et saisit sa valise noire.Constance se leva aussi.

-Monsieur Armitage,murmura-t-elle,j'allais presque oublier.Vous ne pourrez pas refaire ce tour ce soir,hein?Vous ne pouvez le faire qu'une seule fois et c'est tout,pensez-y bien.

-Ca va,Inigo,je vais m'arranger.

-Vous aurez peut-etre besoin de faire ce tour ce soir,dit-elle le front plissé d'inquiétude.Je suis désolée de vous l'avoir demandé pour moi.Peut-etre que ca ne compteras pas.

-Merci Inigo.J'apprécie infiniment votre inquiétude.

Il s'en alla d'un pas nonchanlant.Constance s'appretait à le suivre hors de la tente mais Camden lui barra le chemin:

-Ton pere a dit que tu ailles rejoindre les autres enfants dans la salle,Constance.

Désespérée elle cria à Armitage:

-Je suis désolée de vous avoir obligé à faire ce tour pour moi seule,mais ca ne compteras pas j'en suis sure!!

Lui tenant les deux mains dans le dos,Camden la poussa dans la salle ,puis la lacha comme un papillon.Avec répugnance,elle s'installa sur une chaise et attendit la représentation.Puis,on éclaira les projecteurs de location et on tira les rideaux:M.Armitage apparut sur la scene,derriere sa table portative.Il ne leva pas la tete immédiatement mais continua a accomplir des gestes étranges au dessus de ses accesoires comme si les spectateurs n'avaient qu'une importance secondaire.Inigo battit des mains.Ses camarades demeurerent silencieux.Armitage ne manifestait aucune appréhension mais plutot un peu de mépris.Rapidement,avec la grace suave d'un pantomime,il fit sortir de sa poche gauche quatre géraniums en fleur qu'il posa sur la table.

-C'est rien,se moqua le gracon placé devantInigo.

-C'est pas vrai, dit Inigo en lui donnant un coup de pied.

Armitage prit un lourd morceau de bois qu'il fit tournoyer à toute vitesse entre deux doigts.Les contours perdirent de leur netteté et Armitage jeta une grosse balle en caoutchouc au milieu des spectateurs .Un sourire stériotypé aux levres,il s'arreta un instant,attendant les applaudissement.En vain.Alors,il se retourna er laisse tomber succesivement de sa poche sept cigares allumés.

-C'est rien, répéta avec ennuie le cousin de Constance.

L'heure passait lentement.Toutes les délicatesses de la magie étaient présentées à une jeunesse sceptique.Rougissant,transpirant,mais gardant sa dignité,Armitage fouillait dans les coins les plus obscurs de son répétoire.Mais tous ses tours étaient trop subtilement parfaits et rien n'était assez spectaculaire pour retenir l'attention de ce public difficile.En vain jetait-il des miracles à leurs pieds pesants,en vain faisit-il jaillir des illusions parfaites devant leurs yeux repus.Visiblement, seul un grand coup pourrait réveiller leur curisosité endormie.Pendant tout ce temps,Inigo,qui s'agitait sur sa chaise,était la seule à applaudir.Découragé,Armitage sortit de sa valise une poignée de pieces de monnaies anciennes qu'il jeta en l'air.Elles s'évanouirent.Mais sur ses indications, elles furent retouvées dans les poches de garcons dispérsés aux quatre coins de la salle.

-C'est un farceur! ricana un garcon assis au premier rang.

-C'est pas vrai!hurla Inigo...Montrez leur monsieur Armitage !Donnez leur une représentation d'histoire!Ils verront ce dont vous etes capable!

Armitage parut hésiter.Puis,il prit une décision inspirée par la pitié sans espoir qu'il éprouvait pour son auditoire.Il se dressa de toute sa hauteur.Constance se mit a battre follement des mains.

-Je vais recréer pour vous un spectacle que vous ne méritez pas,dit-il.Je vais reconstituer pour vous,en miniatures animés et précise, la bataille d'Ishbal.

Ces mots tomberent dans le silence.Armitage fit quelques pas en arriere.L'atmoshpere changea en meme temps que sa respiration se faisait plus rapide et son teint plus pale.Il commenca à souffler lentement ,puis plus vite.Des bulles apparurent,des bulles transparentes et d'un grand diametre.Elles flottaient hors d'atteinte avant d'éclater à l'extrémité opposé de la tente.vaguement d'abord, puis avec précision, chacune d'elles s'animait.De petites silhouettes se formaient, des régiments défilaient,des uniformes brillaient.Les garcons sortirent de leur léthargie et commencerent à se battre pour avoir les meilleurs places.Constance s'inquiétait plus de l'effet que du phenomene.Ce fut seulement au moment ou la plus grande bulle,contenant la charge des militaires sur la colline,passa au-dessus d'elle,qu'elle jeta un regard triomphal vers Armitage.Elle le vit qui vacillait et s'accrochait faiblement au rideau.Escaladant les chaises des autres enfants,elle atteignit la travée couverte d'herbe et courut vers la scene.

-NE CONTINUEZ PAS,MONSIEUR ARMITAGE,ARRETEZ VOUS!! hurla-t-elle.

Dans les coulisses,Camden qui,pour la premiere fois depuis longtemps,avait une réaction intelligente,baissait le rideau.Mais Inigo sétait déja faufilée sous le rideau,entre les cables de la rampe.
Quand elle arriva pres d'Armitage,il était accroupi,la tete sur les genoux.Elle glissa sa main dans la sienne.Il sentit la chaleur et serra convulsivement les doigts de la fillette.Avec des yeux braves et candides, elle regarda son visage grimacant.Il parvint à lui adresser un pale sourire

-Ben..Inigo..murmura-t-il, vous avez réussi.C'est à vous maintenant.Oh!Maitres anciens...sa voix était aussi legere qu'une feuille morte dans le vent d'automne.Je recommence a votre grace,Inigo..premiere femme dans la lignée royale des...Gardiens...

Ellerman et Camden arriverent en meme temps, l'un avec une bouteille de limonade , l'autre avec une trousse de secouriste.Armitage,plein de dédain,leur fit signe de le laisser tranquille et il s'écroula.Il fallut vingt bonnes minutes à Ellerman avant qu'il ne retrouvat sa fille recroquevillée sous le corps d'Armitage,sa main dans celle du magicien.


(FIN DU PREMIER FLASH BACK)

Inigo se réveilla en sursaut.Ce reve..cela fesait tellement longtemps qu'elle ne l'avait plus fait....

Elle se sentit soudain trop àl'étroit dans son repaire, avec Hashanti et Hagane qui dormaient profondément,confortablement installés.

Elle se leva péniblement,saisis ses béquilles et se dirigea avec peine vers la porte du repaire. Elle l'ouvrit avec beaucoup de délicatesse mais les gonds étant légerement rouillés, elle poussa un léger grincement plaintif.Ne s'en souciant guere, la jeune fille rajusta son chapeau,placa son sabre sur son dos et partit dans le petit matin.


Seule et un peu perdue

[Inigo]

Inigo et Angili arriverent enfin au repaire,qui était complétement vide: aucune trace d'Hagane,ni d'Hisoka.

-C'est pas vrai ou est ce qu'ils sont passés encore?

La jeune fille s'assit sur le kang et soupira.

-Eh bien Angili bienvenue dans mon repaire...Alala si Hashanti reviens elle va me passer un savon...je me demande si j'ai bien fait de partir comme ca...pourquoi était elle la?Il lui est arrivé quelque chose de grave?Olala si j'avais su...pourquoi je suis partie...quelle imbécile je suis..je l'ai abandonnée....

Inigo tournait maintenant en rond,triturant ses mains,signe d'anxiete.

[Angili Mustang]

Angili, la bouche garnde ouverte, regardait Inigo faire les cents pas. Elle secoua la tête, se frotta les yeux, remis ses cheveux en place puis dit

"Tu peux juste m'expliquer le pourquoi du comment ? Parce que si sa continue, je crois que il me manquera autre chose qu'un sens de l'orientation."

Angili semblait vraiment paumé. Elle avait un sourire gênée, se demandant si elle avait bien fait de poser la question

[Inigo]

Inigo regarda un instant Angili en lui disant:

-Si je t'expliquais, tu aurais surement de gros ennuis et je n'ai pas tellement envi que cela t'arrive!

La jeune fille s'assit a coté de l'alchimiste sur le canapé et ajoute:

-Et puis tu as toi meme un examen non?Il faudrait que tu y réflechisse un peu.Que feras-tu wi tu es acceptée?Ou si tu ne l'es pas?C'est un test vraiment tres important qui peut jouer gros sur le tournant de ton existence...

Inigo regardait maintenant droit devant elle,son sourire disparut un bref instant puis repris sa place sur les levres de la jeune fille.

[Angili Mustang]

" Tu sais, moi, les ennuis, je crois que je les attires, alors un de plus, un de moins ... On ne compte plus"

Angili sourit puis dit

" En faite, je n'y ai aps vraiment réfléchit, mais tu as raison, ça risque de changer ma vie, tout comme sa ne peut rien affecter. C'est du 50 50. Alors autant s'intéressé à tout dans la limite du possible. "

Son sourire disparu un instant, puis revint

"Au faite, on attend quelque chose ?"