F-M-A

[Delilah]

[ pour respecter la temporalité, cela se déroule parès la rencontre avec Eden! Pas de réponses merci, ceci est une transition simplement ]

Assez, assez, assez. Elle en avait assez, de devoir toujours remonter ce corset qui ne servait à rien !! Elle déambulait dans les rues de Central l’air complètement harassée et fatiguée à la recherche d’un magasin correct à ses yeux. Plusieurs passants la bousculèrent, et plusieurs fois elle éclata dans une colère monstrueuse. Ah c’est pas tous les jours que ce genre de chose vous arrive après tout ! Et enfin, elle vit une boutique chic et avec le style de vêtements qui lui plaisait. Elle entra, un délicat carillon tintant. Les deux vendeuses la regardèrent avec des yeux ronds. Les défiant de ses yeux bleus brillants, elle sortit une bourse conséquente d’une de ses poches et la posa, après s’être approchée, sur le comptoir, le petit sac faisant cliqueter des pièces. Evidemment, on ne se demande même plus d’où peut provenir tout cet argent… Là, l’expression des deux femmes changea radicalement, un sourire chaleureux s’affichant sur leurs deux visages réunis.

« Que pouvons-nous faire pour vous chère demoiselle ? »
« J’exige une robe et une robe d’été à mes mensurations, pas une robe de petite fille, je suis sûrement plus âgée que vous ! »
« Bi…bien mademoiselle. »

L’une des deux vendeuses la prit à part, l’emmenant dans leur atelier où s’empilait des tonnes de tissus de différentes couleurs et matières, et la conduisit vers une immense armoire où pendaient des centaines de robes. Un sourire satisfait se colla sur les lèvres de la blonde. Elle vit la vendeuse prendre un mètre, mesurer son tour de poitrine, et l’étonnement se lisait sur son visage.

« Y a t’il un problème ? » demanda froidement Sally.
« Je… non, pas du tout, c’est juste que… »
« S’il n’y a rien, veuillez-vous dépêcher. »

Froide, impertinente, hautaine. Elle profitait de son aura imposante et effrayante pour déstabiliser la jeune femme. Rapidement, l’ex-fille vit s’empiler devant elle des robes magnifiques et certainement hors de prix, aux corsets magnifiques bien que plats, qui insistaient parfaitement sur les hanches. D’un air professionnel, la petite blonde s’approcha et examina les robes une par une, en en mettant de coté. Une robe de taffetas rouge sang attira son attention. Le corset était brodé de noir décoré de tulle noir lui aussi. Avec une cape noire brodée de rouge et une jarretière dans les mêmes couleurs. Hop, celle là, elle était certaine de partir avec… Une robe d’été maintenant… Dans le tas fait par la vendeuse, elle trouva rapidement une petite robe de soie blanche avec un jupon de flanelle de la même couleur, le corset blanc brodé d’écru et de rose pâle, et une capeline d’organza d’un rose pâle semblable à celui du corset, jarretière accordée avec évidemment.

La vendeuse apporta tout ça vers une cabine d’essayage suivit de près par Sally. La laissant se changer et voir un peu le résultat, la vendeuse lui assura de lui apporter son aide si jamais besoin était. L’habitude faisant, la jeune demoiselle lui fit un sourire rayonnant et la femme disparut. Commençant à se déshabiller, retirant ce corset trop grand pour elle maintenant, elle regarda un instant sa poitrine dans le miroir. Un soupire passa ses lèvres quand elle la vit désespérément plate et divinement dessinée. Au moins, elle conserverait sa beauté. Même si sa voix était un peu plus grave, déjà qu’elle n’était pas aigu à la base… Mais le pire arriva quand Sally retira sa robe entièrement.

Là, elle se dévisagea complètement, les yeux écarquillés à l’extrême. AH non, ça elle n’était pas du tout d’accord. D’ailleurs comment dire elle maintenant qu’elle n’était plus elle mais il !!!! Ah et puis qu’est-ce que c’est moche !! Mais toutes ces réflexions ne l’empêchèrent pas d’hurler à en faire briser des vitres. La vendeuse accourut alertée par les cris, et passa son visage derrière le rideau de la cabine. Elle vit la jeune « fille » de dos, ses épaules tremblantes… Pinçant les lèvres, la jeune femme s’approcha de Sally et l’entoura de ses bras. Le parfum floral de la vendeuse rassura presque la jeune fille. Elle sentit la bouche de la femme venir jusqu’à son oreille.

« Admettez que votre créateur vous ait infligé un tel changement. »
« Co…comment… »
« Je suis alchimiste et créatrice de personne comme vous, mais dans le but de faire des mannequins, et j’ai vu votre cicatrice sur la jambe. Allons, vous êtes toujours belle. »
« Aidez moi à m’habiller. »

Sans un mot, la vendeuse obéit à la "chose", la laissant essuyer ses larmes de honte. Serrant son corset comme il le fallait, la femme posa la cape noire sur les épaules frêles de Sally et fit monter le long de sa jambe marquée la petite jarretière.

"Je suppose que vous n'essayez pas l'autre."
"Non, elles sont à la mêmes tailles, je les prends toutes les deux."

Quelques minutes plus tard, la blonde sortait du magasin, fourrant la robe et autre dans une plus grande sacoche, elle lança un regard à cette vendeuse étrange, et partit sans un mot. Comment se présenter maintenant qu'elle était un homme...

Tout en marchant, elle réfléchissa à son identité... Orgueilleuse comme pas deux, la simple idée que des gens puissent se moquer d'elle, la prendre de haut, ou même l'ignorer, cela la mettait en rage... La solution la plus radicale vint à se poser. Changer d'identité pour les autres. Un autre nom, elle se dira travesti, après tout, sa voix avait changé elle aussi... Mais, pour elle, elle serait toujours la même, Sally et personne d'autre. Juste un nom d'empreint, quelqu'un d'autre pour les ... autres. Elle se mit à réfléchir alors à un nom qui ne ressemblerait en aucun cas à Sally. Et là, un sourire s'accrocha sur sa bouche, et une voix feutrée et grave mumura:

"Delilah."
_________________
Le masculin est mêlé de féminité, le féminin est pur.
.Jean Rostand.

[Delilah]

[ pour respecter la temporalité, cela se déroule parès la rencontre avec Eden! Pas de réponses merci, ceci est une transition simplement ]

Assez, assez, assez. Elle en avait assez, de devoir toujours remonter ce corset qui ne servait à rien !! Elle déambulait dans les rues de Central l’air complètement harassée et fatiguée à la recherche d’un magasin correct à ses yeux. Plusieurs passants la bousculèrent, et plusieurs fois elle éclata dans une colère monstrueuse. Ah c’est pas tous les jours que ce genre de chose vous arrive après tout ! Et enfin, elle vit une boutique chic et avec le style de vêtements qui lui plaisait. Elle entra, un délicat carillon tintant. Les deux vendeuses la regardèrent avec des yeux ronds. Les défiant de ses yeux bleus brillants, elle sortit une bourse conséquente d’une de ses poches et la posa, après s’être approchée, sur le comptoir, le petit sac faisant cliqueter des pièces. Evidemment, on ne se demande même plus d’où peut provenir tout cet argent… Là, l’expression des deux femmes changea radicalement, un sourire chaleureux s’affichant sur leurs deux visages réunis.

« Que pouvons-nous faire pour vous chère demoiselle ? »
« J’exige une robe et une robe d’été à mes mensurations, pas une robe de petite fille, je suis sûrement plus âgée que vous ! »
« Bi…bien mademoiselle. »

L’une des deux vendeuses la prit à part, l’emmenant dans leur atelier où s’empilait des tonnes de tissus de différentes couleurs et matières, et la conduisit vers une immense armoire où pendaient des centaines de robes. Un sourire satisfait se colla sur les lèvres de la blonde. Elle vit la vendeuse prendre un mètre, mesurer son tour de poitrine, et l’étonnement se lisait sur son visage.

« Y a t’il un problème ? » demanda froidement Sally.
« Je… non, pas du tout, c’est juste que… »
« S’il n’y a rien, veuillez-vous dépêcher. »

Froide, impertinente, hautaine. Elle profitait de son aura imposante et effrayante pour déstabiliser la jeune femme. Rapidement, l’ex-fille vit s’empiler devant elle des robes magnifiques et certainement hors de prix, aux corsets magnifiques bien que plats, qui insistaient parfaitement sur les hanches. D’un air professionnel, la petite blonde s’approcha et examina les robes une par une, en en mettant de coté. Une robe de taffetas rouge sang attira son attention. Le corset était brodé de noir décoré de tulle noir lui aussi. Avec une cape noire brodée de rouge et une jarretière dans les mêmes couleurs. Hop, celle là, elle était certaine de partir avec… Une robe d’été maintenant… Dans le tas fait par la vendeuse, elle trouva rapidement une petite robe de soie blanche avec un jupon de flanelle de la même couleur, le corset blanc brodé d’écru et de rose pâle, et une capeline d’organza d’un rose pâle semblable à celui du corset, jarretière accordée avec évidemment.

La vendeuse apporta tout ça vers une cabine d’essayage suivit de près par Sally. La laissant se changer et voir un peu le résultat, la vendeuse lui assura de lui apporter son aide si jamais besoin était. L’habitude faisant, la jeune demoiselle lui fit un sourire rayonnant et la femme disparut. Commençant à se déshabiller, retirant ce corset trop grand pour elle maintenant, elle regarda un instant sa poitrine dans le miroir. Un soupire passa ses lèvres quand elle la vit désespérément plate et divinement dessinée. Au moins, elle conserverait sa beauté. Même si sa voix était un peu plus grave, déjà qu’elle n’était pas aigu à la base… Mais le pire arriva quand Sally retira sa robe entièrement.

Là, elle se dévisagea complètement, les yeux écarquillés à l’extrême. AH non, ça elle n’était pas du tout d’accord. D’ailleurs comment dire elle maintenant qu’elle n’était plus elle mais il !!!! Ah et puis qu’est-ce que c’est moche !! Mais toutes ces réflexions ne l’empêchèrent pas d’hurler à en faire briser des vitres. La vendeuse accourut alertée par les cris, et passa son visage derrière le rideau de la cabine. Elle vit la jeune « fille » de dos, ses épaules tremblantes… Pinçant les lèvres, la jeune femme s’approcha de Sally et l’entoura de ses bras. Le parfum floral de la vendeuse rassura presque la jeune fille. Elle sentit la bouche de la femme venir jusqu’à son oreille.

« Admettez que votre créateur vous ait infligé un tel changement. »
« Co…comment… »
« Je suis alchimiste et créatrice de personne comme vous, mais dans le but de faire des mannequins, et j’ai vu votre cicatrice sur la jambe. Allons, vous êtes toujours belle. »
« Aidez moi à m’habiller. »

Sans un mot, la vendeuse obéit à la "chose", la laissant essuyer ses larmes de honte. Serrant son corset comme il le fallait, la femme posa la cape noire sur les épaules frêles de Sally et fit monter le long de sa jambe marquée la petite jarretière.

"Je suppose que vous n'essayez pas l'autre."
"Non, elles sont à la mêmes tailles, je les prends toutes les deux."

Quelques minutes plus tard, la blonde sortait du magasin, fourrant la robe et autre dans une plus grande sacoche, elle lança un regard à cette vendeuse étrange, et partit sans un mot. Comment se présenter maintenant qu'elle était un homme...

Tout en marchant, elle réfléchissa à son identité... Orgueilleuse comme pas deux, la simple idée que des gens puissent se moquer d'elle, la prendre de haut, ou même l'ignorer, cela la mettait en rage... La solution la plus radicale vint à se poser. Changer d'identité pour les autres. Un autre nom, elle se dira travesti, après tout, sa voix avait changé elle aussi... Mais, pour elle, elle serait toujours la même, Sally et personne d'autre. Juste un nom d'empreint, quelqu'un d'autre pour les ... autres. Elle se mit à réfléchir alors à un nom qui ne ressemblerait en aucun cas à Sally. Et là, un sourire s'accrocha sur sa bouche, et une voix feutrée et grave mumura:

"Delilah."
_________________
Le masculin est mêlé de féminité, le féminin est pur.
.Jean Rostand.