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F-M-A L'histoire se déroule 45 ans après le manga. Créez votre personnage et accomplissez votre quête dans le monde étrange de Fullmetal Alchemist. Bon jeu ;)
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Cain Hargreaves
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:11 pm Sujet du message: Kaiki na tokoro |
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On aurait pu croire, après avoir vu la maison secondaire de Dublith, que Cain avait qualifiée de "pas très grande", et qui s'était révélée en réalité grande aux yeux de la chimère - et elle l'aurait été à ceux de tout autre - que la maison de Central que Cain avait qualifiée de "modeste", serait en fait gigantesque.
Mais ce n'était pas le cas... La maison du Cain était cette fois bien plus petite, et située au centre ville, à la différence des deux précédentes à l'écart de tout...
Il semblait que le comte préférait la solitude et la tranquillité, mais une maison au coeur de Central offrait une praticité sans égal, permettant l'accès rapide aux magasins, et autres lieux phares du pays...
La maison gardait néanmoins ce côté paisible, étant situé dans une cour intérieure, elle même casée entre deux grandes rues de la ville.
Le défaut aux yeux du comte était là, il y avait d'autres maisons accolées, et de nombreux gens passaient... En vérité il y en avait peu, seuls ceux qui utilisaient la cour comme raccourci pour passer d'une rue à l'autre... et les autres passant empruntaient le plus souvent les grandes avenues... Mais c'était bien plus qu'à l'habitude de Cain. Tant pis. Peut-être trouvera-t-il son bonheur ici.
Et puis après tout Misao était contente de venir ici, en entrant dans la cour déjà elle regardait tout autour elle, ouvrant de grands yeux émerveillé sur chaque détail, chaque ornement qu'avait ajouté l'architecte, qui s'était révélé avoir très bon goût.
Mariant volutes et autres torsades aux murs rectangulaires, il avait réalisé ici un très bel ouvrage.
Ces murs peints d'un beige assez clair s'accompagnaient par endroits des plantes grimpantes qui venaient parfois même s'enrouler autour d'argentées et arrondies décorations métalliques, leur donnant presque vie, rappelant les ronces torsadées de certains rosiers.
Entrant par la - cette fois petite - porte, Misao découvrit un autre monde, auquel elle ne s'attendait plutôt pas :
Le hall d'entrée étai en vérité une pièce de 3 mètres sur 3, avec une seule porte, en face de celle qu'elle venait de franchir. Pour tout plancher il y avait des lattes de bois et sur le mur de droite un miroir poussiéreux au-dessus d'une commode en hêtre.
"Désolé, je ne viens que très rarement ici, et je demandes aux domestiques de faire un tour avant mais là il semble qu'il n'aient pas eu le temps de tout récurer"dit finalement Cain d'un air gêné, dont le visage diaphane était éclairé par la seule lumière du jour qui leur parvenait encore.
Il ferma la porte derrière eux, les laissant dans une noirceur inquiétante, et il ne tarda pas à retrouver la chimère instinctivement blottie contre lui.
Il alluma alors une lampe, et Misao put le voir sourire, ce qui la rassura. Le comte lui prit la main et s'avança.
A quoi menait alors la porte en face d'eux ? A pas grand-chose en fait... 1 mètre plus loin environ, un mur les arrêtait à nouveau, et sur leur droite une nouvelle commode, un nouveau miroir... et sur leur gauche un escalier...
Cain commença à gravir les premières marches... plutôt droites... mais l'escalier vira vite au colimaçon, et sous les pieds des deux compagnons quelques marches crissaient...
Si l'architecte qui avait érigé l'extérieur du bâtiment était doué, celui qui s'était occupé de l'intérieur aurait mieux fait d'être boucher...
Les deux êtres arrivèrent alors au centre d'une pièce, très grande cette fois, et dont le parquet semblait un peu plus solide - il faut dire qu'il n'y avait même pas de parquet en bas -. Le fait que celle-ci ait été vide de tout meuble, hormis 2 fauteuils face à face et une table entre les deux renforçait l'impression de grandeur de la pièce.
D'un côté de la pièce, qui était bien plus longue (environ 9 mètres) que large (environ 4 mètres), il y avait une grande baie vitrée qui parcourait les 9 bons mètres de la salle.
Celle-ci donnaient sur un magnifique petit jardin intérieur (de 4 mètres sur 9 également), qui paraissait anti-naturel car borné par quatre murs de bétons, mais qui était bourré de verdures et de jolies fleurs... On aurait dit un jardin botanique tant se trouvaient là des plantes exotiques. Il semblait régner en cet endroit une agréable humidité, propice au développement des fleurs.
De l'autre côté, quelques fenêtres, qui menaient sur la cour intérieur.
Tout à gauche, 2 portes menaient à 2 chambres, qui ne possédaient aucune fenêtre.
Tout à droite, une jolie mais peu spacieuse cuisine et une salle de bain du même genre, et un petit espace pour les toilettes.
L'endroit semblait venir d'être dépoussiéré, et pourtant on avait l'impression qu'aucune âme n'était passée par ici depuis bien longtemps.
Pour résumer cette étrange maison, Cain ne fit qu'une courte tirade :
"Voilà c'est ici."
Puis il sourit à Misao. |
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Misao
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 93 Localisation: MustanginouLand (ça c'est le pied...) Points: 0 Métier : Aucun Race : Chimère
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:12 pm Sujet du message: |
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Misao se sentait quelque peu mal à l'aise dans cette maison des plus originales mais quoiqu'un peu effrayante dans laquelle l'avait à présent amenée Cain.
Elle passa toute la nuit recroquevillée contre son maitre, horrifiée par les bruits qu'elle croyait entendre et les crissements du vieu bois, trop abimé pour même contenir le souffle du vent qui se levait sur Central durant la nuit.
Elle ne cessa de se cacher encore et encore d'avantage au creux des bras de l'homme qui la protégeait dorénavant et pensa que sa tête pourrait exploser d'une minute à l'autre tant les bruits se fesaient intenses et forts...C'était comme si elle n'entendait plus que ça...
Même les battements de coeur et la respiration du Comte commencèrent à s'estomper face à ce qui la terrifiait, à cette idée d'une présence inconnue, peut-être même imaginaire ou irréelle...
Elle ne ferma pas l'oeil de la nuit...
Mais la journée suivante fut bien plus agréable et lui permi d'oublier les petits désagrements de la veille...
Ils allèrent donc tous deux faire les magasins et se ballader dans la cité de Central, à la recherche d'un nouveau monde, de quelque chose de différent...
Mais lorsqu'ils passèrent devant la demeure du Colonel, la chimère fit silence et ne bougea plus...
Elle stagnait devant cette maison qu'elle connaissait par coeur et la voir si vide...pouvoir observer la végétation qui se développait dans la maison non entretenue...Tout cela la rendait malade...
Elle aurait voulu y rentrer mais se fit force pour passer son chemin et continuer vers leur but premier...La fête forraine !
La fête forraine |
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Cain Hargreaves
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 159
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:12 pm Sujet du message: |
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(De retour de la fête)
Durant tout le trajet, le comte était resté silencieux, regardant autour de lui, perdu dans ses pensées.
Arrivé dans sa demeure, il alla directement s'asseoir dans un des deux fauteuils de la grande salle, ne prenant la peine d'enlever son manteau ou même son chapeau :
"Prépare du thé s'il te plaît."
Ce furent les seules paroles, ensuite; il repartit dans ses pensées. |
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Misao
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 93 Localisation: MustanginouLand (ça c'est le pied...) Points: 0 Métier : Aucun Race : Chimère
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:13 pm Sujet du message: |
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La chimère prit soin de retirer les vêtements de sortie du comte, les accrochant au porte-manteau en passant puis alla préparer du thé vert pour son maitre.
Elle servit le liquide dans le magnifique service en porcelaine blanc qu'il aimait tant puis revint les bras chargés d'un plateau empli de friandises qu'elle déposa doucement sur la table.
Elle vint ensuite s'assoir aux côtés du comte et l'attira sur elle afin de poser la tête de son maitre sur ses genoux.
Elle s'appliqua à caresser doucement les cheveux du jeune homme ainsi que sa joue, l'éffleurant le plus tendrement du monde...
"je suis là mon maitre..."
Elle resserra son étreinte, sentant les tremblements fragiles de son maitre l'envahir et le recouvrit d'une couvrir.Ensuite, elle tendit la main, saisit la tasse de thé et la tendit au petit être frêle se trouvant entre ses bras...
Elle trouvait cette situation quelque peu bizarre...C'était comme s'ils avaient échangé leurs rôles...Le beau et courageux jeune homme était devenu la victime et la jeune fille perdue son sauveur...
Elle décida de ne lui poser aucune question, pensant que si l'envie de parler l'en prennait, il ne se retiendrai pas...Après tout, elle n'était que sa domestique...
Elle s'occupa de lui toute la nuit durant, voyant qu'il n'arrivait pas à trouver le sommeil, mais ils furent ensevelis par la fatigue et s'endormir tous deux sur le grand canapé ornant le salon... |
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Cain Hargreaves
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 159
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:14 pm Sujet du message: |
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Le jeune comte se réveille en frottant ses yeux de ses poings. Il découvrit la petite chimère blottie contre lui, encore endormie.
Il caressa ses longs et fins cheveux, mirant son joli visage. Un sourire vint embellir son visage; elle semblait faire de beaux rêves, et cette idée rassura le comte, qui sourit à son tour.
Après lui avoir carressé cheveux et joue pendant quelque minute, Misao ouvrit ses yeux félins. Ses grandes pupilles violettes étaient décidément magnifiques, pensa-t-il :
"Bien dormi ?"
La chimère se contenta d'acquiescer d'un hochement de tête, se blotissant un peu plus contre son maître.
Il la serra alors à son tour de plus belle, puis il se contenta de dire :
"Merci."
Et adressa à sa compagne le plus joli des sourires.
Elle se demanda un instant la raison de ce remerciement, mais en voyant ce doux visage elle se contenta de resserer son étreinte.
Ils s'étreignèrent ainsi un long moment, jusqu'à ce que le Cain propose à la jeune fille d'aller prendre un bon petit déjeuner.
Après s'être repus, les 2 amis allèrent faire un tour dans le magnifique jardin, ce qui permit à Cain de faire découvrir tout un tas de plantes à la chimère et son habituelle engouement à apprendre de nouvelles choses.
Ils étaient mignons tous les deux, se tenant par la main entre les fleurs exotiques et les diverses arbres. |
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Misao
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 93 Localisation: MustanginouLand (ça c'est le pied...) Points: 0 Métier : Aucun Race : Chimère
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:14 pm Sujet du message: |
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La chimère, voyant que son maitre s'était plutôt bien rétablit de la veille, décida de lui poser quelques questions afin de me mieux comprendre ses réactions ainsi que les raisons de sa soudaine tristesse...
"maitre, pour...pourquoi avez-vous régit ainsi en voyant le jeune homme d'hier ?..."
Elle baissa alors soudainement la tête, comme à son habitude, consciente d'avoir été quelque peu impertinente en s'adressant de cette manière à son maitre...
Ses oreilles restèrent plaquées contre ses cheveux, appréhendant une quelconque réprimandation de la part du comte...
Elle savait qu'elle n'aurait pas dû mais elle s'inquiétait pour lui et le seul moyen de soulager sa peine était d'en connaitre les raisons...
Ainsi, elle resserra la main de Cain aux creux de ses petits doigts et attendit en silence la réponse qu'il allait lui offrir...
Peut-être allait-il encore changer de sujet, comme à son habitude, ou peut-être allait-il enfin faire preuve de compassion et expliquer le comment du pourquoi de son soudain chagrin ... |
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Cain Hargreaves
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 159
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:14 pm Sujet du message: |
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"Eh bien... oh tu sais ce n'est pas très important..."
Il regarda la chimère de plus près, inquiet de ses émotions, de surplus à cause du petit geste qu'elle avait effectué en resserant ses doigts sur les siens.
*sigh*
"Bon éh bien pour tout te dire cette personne ressemblait étrangement à un être qui était cher à mon coeur et qui est aujourd'hui défunte... voilà tout... Soreni... HI-MI-TSU (cependant, SE-CRET, j'adore la façon dont le dise les japs alors...)"
Il avait prononcé ces trois syllabes en levant l'index comme une marque d'avertissement, mais n'avait cessé de sourire.
La chimère comprenait que ce que venait de lui dire son maître était important à ses yeux. |
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Misao
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 93 Localisation: MustanginouLand (ça c'est le pied...) Points: 0 Métier : Aucun Race : Chimère
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:15 pm Sujet du message: |
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La chimère passa alors doucement ses bras autour du cou du jeune comte en se hissant sur la pointe des pieds et vint déposer un tendre baiser sur sa joue...
"moi je serai toujours là pour vous mon maitre...toujours..."
Elle se colla alors à lui, non pas de façon aguicheuse mais plutôt de façon amoureuse, (hihihihi) et cacha sa tête dans le cou du comte...
"c'est promit..."
La chaleur de la petite chimère réchauffait le coeur de Cain de manière si agréable qu'il n'y croyait même plus...Qui aurait cru qu'une personne pourrait de nouveau s'attacher autant à lui ?...
Misao mit fin à leur étreinte et le tirant par la main pour l'emmener vers la salle à manger et lui prépara un somptueux repas constitué de toutes sortes de mets asiatiques qu'il apprécia à leur juste valeur...
N'ayant pas vu la chimère de la matinée, il avait supposer qu'elle vaquait à diverses occupations et autres tâches ménagères...Mais il n'en était rien...Elle avait en vérité passées plus de quatre heures à préparer un repas digne de son maitre et qui l'aiderait à le consoler...Et ce n'était pas du tout une mauvaise idée...
En effet, il savoura tous ces bons petits plats avec une allégresse qu'elle ne lui connaissait pas, arborant son fidèle sourire qu'il n'avait pas quitté depuis son réveil...
Ensuite, le soir venu, elle s'appliqua à donner le bain à son maitre, ce qui était son activité favorite...Non pas qu'elle aimait particulièrement le voir nu (hihihihi) mais simplement qu'elle aimait s'occuper de lui aussi personnellement et elle trouvait qu'elle n'était jamais aussi proche de lui que lorsqu'elle le lavait...
(attention, description détaillée...humhum...)
Misao prit en main l’une des éponges végétales qui peuplaient les lieux, l’imbiba de cette eau clair et savonneuse mais dénuée de tout parfum pour la presser au dessus de ses épaules.
Tel un rite sacré elle ne changeait jamais l’ordre des choses.
Toujours la nuque en premier. Puis les bras qu’elle lui fesait tendre tel un pantin de bois pour les recouvrir de cette mousse blanche.
Alors seulement elle passait aux jambes.
Longues, fuselées, elles n'étaient pas encore assez fortes et musclées pour un gentil homme de son age.
Vint alors l’insurmontable.
Lorsque les mains de Misao se rapprochaient inexorablement des cuisses.
L’éponge s’insinuait sur cette peau fine et sensible de l’entrejambe sans toutefois ne serait-ce que frôler son sexe.
Elle gardait toujours un tel sérieux à cette étape, plus qu’aucune autre.
Misao était une femme et les femmes sont faibles dit-on.
Il faut croire qu'elle n’avait pas ce genre de faiblesse.
Ou qu’elle les cachait avec perfection comme toute bonne domestique qu'elle était, conservant une nonchalance à toute épreuve...même si bien des domestiques avaient fini dans le lit de notre cher comte...
Alors il ne s'attisait pas, laissant toutefois échapper un souffle rauque quand elle entoura sa verge de son éponge avant de l’abandonner tout aussitôt.
Vint alors le torse.
Cette partie du corps qui recelait tout autant de faiblesse.
Elle y passait toujours plus de temps que nécessaire.
Mais quoi d’étonnant à cela quand la suite était redoutée par eux deux.
…
A cet instant même où elle ne fesait que les effleurer, il les sentait renaître.
Ces douleurs…
Ces brûlures liées à la déchirure de sa chair sous les coups de fouet répétés des années durant.
Le symbole du seul amour paternel qu’il ai connu.
Le symbole d’une union incestueuse dont il portait aussi les marques dans ses prunelles vertes-mordorées.
Ceci fait, elle rinca abondamment son corps, à moins qu’elle n'ai ressentit aussi le besoin de laver ses cheveux bruns.
Ce qui semblait le cas ce soir.
Alors encore une fois, elle massait plus qu’elle ne frottait.
Une attention et une douceur toujours présentes dans le moindre de ses gestes et qui ne sont pourtant en rien comparables à des caresses.
Pas encore.
Le sortant finalement de l’eau avec quelques difficultés, elle le déposa sur le rebord de marbre.
Alors assit face à elle, elle l’entoura d’une grande serviette pour l’éponger avec délicatesse.
Plus particulièrement son dos.
Aucun frottement.
Jamais.
Elle se contenta de tamponner le coton épais sur chaque goutte d’eau s’écoulant jusqu’à l’échine pour qu’aucune déchirure ne vienne à blesser d’avantage ces cicatrices d’un autre temps, toujours si vives et si présentes en lui.
Le reste du corps en revanche...
Elle prennait un plaisir malsain à lui frictionner la tête.
Avant de peigner ces cheveux emmêlés par son acte.
Mais si cette étape le fesait râler, la première avait le don pour le faire sourire.
Et il en sera ainsi jusqu'à la fin...son sourire...son beau sourire...non ! pas le sourire en coin, cette grimace mesquine qu'il arborait lorsqu'il se sentait supérieur à quelqu'un ...non...le beau sourire qu'il arborait lorsqu'il était avec elle ou même lorsqu'il fut avec lui...
Entièrement sec,elle l’habilla d’un simple peignoir de soie.
Doux et glissant comme une seconde peau.
Et le conduisit jusqu'à sa chambre, son antre comme il disait...
Elle l'abandonna après l'avoir bordé, comme un enfant, puis lui avoir lu un des contes de ma mère l'oye qu'il appréciait tant...
Puis après un furtif baiser sur le front du jeune homme, elle disparut dans l'ouverture de la porte, laissant derrière elle un simple "bonne nuit maitre..."...
Une fois qu'elle fut acquittée de sa tâche, elle décida d'aller prendre un bain puis de se coucher en suivant...
(magnifique post, je suis fière de moi !...bon d'accord, c'est un peu cochon...mais bon : C'ETAIT PLUS FORT QUE MOUA !!!) |
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Cain Hargreaves
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 159
Points: 0 Métier : Aucun Race : Autre
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:15 pm Sujet du message: |
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Lorsque Misao se mit sous les draps, elle y découvrit qu'il y faisait plus chaud qu'à l'accoutumée.
Etrangeté, mais qui l'arrangeait plutôt... Ce qui fit qu'elle se blottit encore plus contre la couette, profitant de cette chaleur qui l'entourait... Après tout, qu'est-ce qu'on est bien dans son lit !
Une nouvelle sensation apparut. La caresse d'une autre peau contre la sienne, comme une main qui parcourait son bras.
Tout cela était si agréable, qu'elle ne se soucia même pas de qui cela pouvait être.
Puis ce bras passa autour d'elle, la paume caressant cette fois son ventre ainsi que ses cuisses.
Elle laissa échapper de ses douces lèvres un petit bruit témoignant de sa satisfaction. (j'aurais pu rajouter ici après petit bruit "ainsi qu'un liquide translucide" mais bon)
D'autres lèvres vinrent se poser contre son cou, déposant quelques baisers ici et là.
Tout cela était si agréable.
La chimère se tortillait sous les caresses, se mordant parfois la lèvre
inférieure.
Ce n'est que quand la main atteignit sa poitrine qu'elle s'enquit de l'apparence de la personne qui lui donnait tant de plaisir.
Elle se retourna alors soudainement, mais elle n'eut le temps de voir le visage de l'inconnu, qu'on déposait déjà un tendre baiser sur ses lèvres.
Elle n'avait l'habitude que de baisers volés avec son maître... Peut-être était-ce la première fois qu'on l'embrassait de la sorte...
Pis encore donc qu'une caresse un peu déplacée, elle ne put se résoudre à se laisser embrasser de la sorte par nimporte qui.
Mais tout cela était si agréable.
Et elle ne pouvait non plus se soustraire à l'idée d'ouvrir les yeux pendant un tel échange de passion, de tendresse, d'amour peut-être...
Cela aurait paru impoli aux yeux de son prétendant.
Elle prit alors le soin de l'entourer de ses frêles bras, tant bien que mal... n'étant pas très à l'aise dans ce genre de situation.
L'échange de salive dura.
Perdura.
Alors qu'elle ne savait plus très bien le nombre de secondes, de minutes, qui s'étaient écoulées, elle ouvrit finalement les yeux.
Elle découvrit les yeux clos d'un homme, dont elle était trop proche pour distinguer précisément les traits... Elle ne voyait guère qu'une partie de son nez aquilin, et jusqu'à son front. Mais voir ceci suffisait à rendre compte de la beauté du visiteur. Elle devinait les traits fins du bas de son visage en l'associant à la sensation qu'elle éprouvait durant ce baiser. Aah ce baiser...
Tout cela était si agréable.
Il ouvrit les yeux.
Elle les clot aussitôt, de peur qu'il voie son impolitesse.
Mais... Il venait de commetre la même.
Elle sourit alors,tout en continuant d'embrasser l'homme, qui sourit à son tour... Mais ça bien sûr elle ne le vit pas.
Elle rouvrit alors les yeux, découvrant la beauté de ceux de l'homme.
Un vert si profond, et si doux à la fois, emmenant d'un seul aperçu la chimère dans d'autres mondes... Elle semblait voyager dans des forêts humides, ou la végétation était bouffante, mais l'odeur qui flottait dans l'air si douce... La sensation des goutelletes d'eau sur sa peau la faisait frémir...
Comment en simplement apercevant un regard, pouvait-on faire un tel voyage astral ? Peu importe.
Tout cela était si agréable.
Elle referma les yeux sur toutes ces beautés, pour profiter de plus belle du baiser, qu'elle reprit avec engouement.
La chimère enlaça l'homme de plus belle, dont les mains parcourait son corps si bien conçu, et même si cela paraissait déplacé qu'il carresât ses fesses, c'était bien l'endroit le plus sensible qu'il pouvait atteindre, après bien sûr ses oreilles... Et la chimère pouvait bien passer au-dessus de la gêne au point où ils étaient arrivés.
Tout cela était si agréable.
Après quelques minutes encore d'échanges sulfureux, la chimère rouvrit les yeux, dans l'espoir de voir dans ceux de l'homme un désir semblable au sien.
Le soleil pointait son nez sous le pan de la porte, accompagné par les premiers chants d'oiseaux.
Tout était si calme.
Quel rêve agréable. |
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Misao
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 93 Localisation: MustanginouLand (ça c'est le pied...) Points: 0 Métier : Aucun Race : Chimère
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:16 pm Sujet du message: |
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Elle se leva alors tranquillement, et après un petit brin de toilette vint réveiller doucement le comte, ouvrant très légèrement le rideau et déposant le plateau à côté de lui...
La lumière était extrèmement faible mais elle arrivait quand même à le distinguer dans les draps de soie, sa peau nue et blanche comme de la neige et ses fines mèches de cheveux retombant sur ses yeux encore clos...
Elle s'assit alors sur le rebord du lit et caressa du bout des doigts les fines mèches ébènes qui cachaient le visage de son maitre tout en lui chuchotant de douces paroles à l'oreille afin qu'il sorte de sa torpeur...
Il commençait à bouger et elle s'était levée pour aller ouvrir la fenêtre, ainsi Cain pourrait lui aussi profiter du joli chant matinal des oiseaux...
Quant il fut entièrement réveillé et reput, elle l'habilla comme à son habitude mais celui-ci remarqua qu'elle ne l'avait pas regardé une seule fois dans les yeux depuis qu'elle était arrivée...
Et lorsqu'accidentellement, il avait plongés ses perles vertes-mordorés dans les grands iris violets de la chimère, elle avait soudainement baissée la tête, les oreilles et avait rougit comme jamais auparavant... |
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Cain Hargreaves
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 159
Points: 0 Métier : Aucun Race : Autre
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:17 pm Sujet du message: |
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Le comte frotta son nez contre celui de Misao, qui avait toujours la tête baissée.
Il tenta ensuite de relever sa tête, poussant son menton vers le haut à l'aide de son nez.
Lorsqu'elle eut enfin lever les yeux sur lui, certes timidement, il caressa sa joue et lui sourit.
Le visage de la chimère s'illumina d'un sourire aussi timide que son regard, et ses yeux pourpres brillait de liquide lacrymal superficiel (dans le sens qu'il est à la surface).
Ils étaient si jolis à ceux du comte.
Il l'embrassa.
Non il n'avait pu résister à ce regard si tendre qu'elle avait, à son visage si doux et à sa sensibilité aigüe.
Non, pourquoi se forcer encore et encore à résister, alors que son bonheur était là, à portée de lèvre. |
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Misao
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 93 Localisation: MustanginouLand (ça c'est le pied...) Points: 0 Métier : Aucun Race : Chimère
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:17 pm Sujet du message: |
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La chimère s'écarta vivement, surprise par la soudaine réaction du comte et vint se cacha sous les draps, laissant seulement dépasser sa longue queue féline...
Pourquoi l'avait-il embrassée ? Surtout dans un moment pareil...Surtout lorsque la nuit précédente elle avait rêvé de lui...Et pas de n'importe quelle façon...Elle avait rêvé de lui nu avec elle...contre elle...à l'intérieur d'elle...
Elle resta recroquevillée sous les draps, attendant que le comte la sorte de là, comme d'habitude...
Mais elle ne comprenait pas, elle ne comprenait rien...absolument rien...
Pourquoi ce baiser ? Pourquoi est-ce qu'elle réagissait ainsi ? C'est vrai, combien de fois lui avait-elle donné un baiser volé...Trop...Trop de fois pour qu'il ne finisse pas par craquer et donner plus de profondeur à ce partage...
Etait-elle amoureuse ? bonne question...impossible de savoir...Pourtant, elle en avait tous les symptomes...mais elle ne voulait pas...
Elle ne voulait pas oublier son ancien maitre et tout ce qu'il avait vécu pour un simple remplaçant...
Non...ce n'était pas un vulgaire remplaçant...C'était Cain...son maitre...son seul maitre...son ami ?...Oui...son seul ami...
Dans un élan de lucidité elle laissa le bout de son nez dépasser des draps et regarda autour d'elle comme un animal appeuré... |
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Cain Hargreaves
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 159
Points: 0 Métier : Aucun Race : Autre
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:18 pm Sujet du message: |
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Ce comportement sauvage qu'avait la chimère faisait sourire le comte.
Elle avait toujours adopté cette timidité, ce qui la différenciait des autres filles qu'il avait l'habitude de rencontrer, essentiellement issues du milieu aristocrate... ces pimbêches toujours prêtes à lui faire la cour... c'était bien elles les plus animales... elles et leur parades nuptiales.
Les mimiques si adorables de Misao produisaient en Cain on ne sait quelles réactions chimiques, qui avaient pour effet de l'attendrir, le faisant adopter à son tour des attitudes enfantines...
C'est le bien-être dit-on, qui rend les gens insouciants.
Alors le jeune homme entreprit de chatouiller les côtes de sa subordonnée, la poussant à se tortiller sous les différentes couches tissulaires qui la recouvraient.
Il se blottit après quelques rires et autres signes d'amusement, contre le petit corps de la chimère.
Il s'était déjà quelques fois retrouvé la tête enfouie au creux de la poitrine de celle-ci, et c'était chose dont il ne se lassait pas.
Il laissa, comme rarement il le faisait, échapper d'entre ses lèvres qui s'entrouvirent légèrment, un soupir témoignant du plaisir qu'il éprouvait à être avec Elle.
Elle avait prit si soudainement une place tellement importante dans son coeur et dans sa demeure, et parfois la peur de la perdre venait le chatouiller.
Misao sentit une goutte ruisseler sur elle.
Visiblement une sécrétion lacrymale.
La peur venait de s'emparer du comte.
Il leva des yeux emplis de larmes sur le visage de sa compagne.
Il n'avait adopté un tel comportement qu'avec feu son majordome Riffel Raffit.
Des questions similaires à celle qui tracassaient la jolie chimère vinrent à l'esprit de Cain :
Que sont ces sensations perdues depuis des lustres ? Que sont ces tremblements dont je suis prit ? Pourquoi la vue de son visage me pousse à sourire...
En effet, il souriait à nouveau.
Tout ce qu'il trouva à dire fut qu'il... non il ne trouva rien à dire... rien à rajouter à ce moment à cet endroit... la perfection l'approchait... du moins c'est ce qu'il pensait.
Il blottit à nouveau sa tête contre la poitrine de la chimère :
"J'ai faim." |
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Misao
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 93 Localisation: MustanginouLand (ça c'est le pied...) Points: 0 Métier : Aucun Race : Chimère
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:18 pm Sujet du message: |
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La chimère déposa alors un furtif baiser sur le front de son maitre et le serra plus encore contre sa poitrine...
Au bout de quelques minutes, elle finit par se lever, lui disant qu'elle allait préparer le déjeuner...
Elle cuisina pendant un long moment puis revint à sa tâche afin d'habiller le comte et de lui faire un petit brin de toilette...
Elle ne comprenait absolument pas pourquoi il réagissait de la sorte ....
Sourire...Pleurer...Sourire en pleurant...
Pleurer pour elle...Pleurer pour lui...pleurer pour eux...
Elle sortit de ses pensées en accompagnant le comte jusqu'à la salle-à-manger où étaient disposés sur la table de nombreux mets plus apétissants les uns que les autres...
Elle fit s'assoir Cain et s'installa non loin de lui, puis elle le servit et en fit de même dans sa propre assiette...
Suite à un furtif "bon appêtit" ils entamèrent donc ce repas bien mérité en silence, oubliant quelque peu les agacements du matin...
Cependant, la chimère sembla perturbée toute la journée, du matin jusqu'au soir et en particulier lors du bain de son maitre... |
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Cain Hargreaves
Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 159
Points: 0 Métier : Aucun Race : Autre
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Posté le: Mer Juil 12, 2006 6:18 pm Sujet du message: |
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Alors que Misao prenait soin du dos de son maître, il l'interrogea :
"Eh bien qu'y a-t-il aujourd'hui je te sens inquiètes... Tu n'as guère dit mot pendant le repas, et tu semble vaquer à tes tâches avec guère d'entrain... Quelque chose te tracasserait ?"
Le comte se retourna, il était désormais à quatre pattes dans le bain, le visage au plus près de celui de sa servante. Il avait une allure féline avec ses grands yeux vers, son dos parsemé de mousse et les cheveux, par l'eau, plaqués contre sa nuque et ses joues.
La petite chimère apeurée, avait fait un mouvement de recul :
"Alors dis-moi ce qui ne va pas voyons... Ca m'inquiètes de te voir comme ça, d'habitude tu es joyeuse et tu sautes partout... c'est amusant et c'est réjouissant..."
Voyant l'inaptitude à répondre de la chimère après quelques instants qu'il l'eue fixée, il se mit à genoux, baissa la tête. Il avait désormais l'air d'un animal perdu, ne sachant que faire.
"Tu sais tu es un peu devenue la figure principale dans la maison. Tu animes, tu régis, tu m'apportes la joie surtout... Alors s'il-te-plaît dis moi. Dis-moi si j'ai fait quelque chose de travers, dis-moi si tu as besoin de quoique ce soit. Si tu veux partir... dis-le moi."
Il resta alors dans cette position, et la chimère pouvait sentir qu'il retenait ses larmes. |
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